Radio Courtoisie parle de Vincent Reynouard

[A noter que Vincent Reynouard n’est pas encore en prison]

 

Entendu le 3 décembre, en réponse à une question posée en direct par une auditrice de Radio Courtoisie à l’émission de Henry de Lesquen, président de Radio Courtoisie et président du Club de l’Horloge, qui recevait Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia.

 

 

(Henry de Lesquen) [Il faut parler, à propos] de la liberté d’expression, de l’abominable loi Gayssot qui crée un délit d’opinion à propos de l’histoire de la secondeguerre mondiale et j’ai dit à quel point cette loi était scélérate.D’ailleurs beaucoup d’historiens ont « pétitionné » contre les lois, les loisqui interdisent certaines opinions. Il faut quand même dire que c’est un scandale qu’il y ait en France aujourd’hui ­ parce que je crois qu’il a été emprisonné ­ un certain Vincent Reynouard qui est emprisonné pour un délitd’opinion. Dans un pays de liberté on ne met pas les gens en prison. […] il est honteux que l’on puisse condamner quelqu’un pour une opinion ! Eh bien il faut savoir que la loi Gayssot, du 13 juillet 1990, la première loi Gayssot, est une loi scélérate qui interdit la liberté de recherche et d’expression dans le domaine de l’histoire. Et ça – je ne me prononce pas du tout, je ne suis pas historien, je ne me prononce pas sur le fond ­ mais je dis simplement que, sur le plan des principes, je suis solidaire des historiens qui protestent contre cette loi scélérate qui interdit la liberté d’expression. Et donc, je ne connais pas M. Vincent Reynouard, je n’ai jamais lu ses oeuvres et je ne sais absolument pas ce qu’il a écrit mais il est honteux qu’on ait mis en prison quelqu’un parce qu’il a émis une opinion qui n’est pas conforme à un dogme imposé par la loi Gayssot. C’est intolérable.

 

(Jean-Yves Le Gallou) D’ailleurs, sur ce domaine précis de la liberté d’expression, il y a eu une décision récente, assez complexe, bien sûr, comme toujours dans ces cas-là, de la Cour constitutionnelle espagnole, qui a eu à se prononcer sur l’équivalent de la loi Gayssot espagnole et qui a dit de manière claire : on ne peut pas mettre quelqu’un en prison pour ce type de délit d’opinion.Donc la loi Gayssot espagnole a été cassée dans cette partie-là par la Cour constitutionnelle espagnole. Je crois que c’est une décision assez récente, évidemment assez complexe puisque ce genre de décision prend toujours une dizaine de pages, mais parce qu’il y a quand même, dans les vieux pays de liberté que nous sommes, une certaine réticence, effectivement, à envoyer des gens en prison pour des délits d’opinion.

 

Henry de Lesquen : A Radio Courtoisie nous respectons la loi, même lorsque, politiquement, certains, comme moi, peuvent la trouver scélérate. Nous respectons la loi. Cela dit, la réinformation, c’est aussi informer les auditeurs qu’on a mis en prison quelqu’un qui s’appelle M. Vincent Reynouard parce qu’il ne partage pas la version officielle de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Il a sûrement tort, mais ­ il a sûrement tort puisque les historiens, la plupart des historiens ne sont pas de son avis, bon, mais, qu’on mette quelqu’un en prison pour ça, c’est en soi affolant et je trouve que l’auditeur a raison de dire que ça fait partie aussi de la réinformation de dire aux gens qu’on met quelqu’un en prison en France, aujourd’hui, en2007, pour un délit d’opinion. Voilà.

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