Radio Courtoisie et l’affaire Töben

Radio Courtoisie sauve l’honneur des médias français et mentionne l’affaire Töben.

Voici la transcription de la partie du Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie consacrée ce jeudi 30 octobre à 7h 15 à l’affaire Töben:

Le mandat d¹arrêt européen crée une polémique en Grande Bretagne et débouche sur la victoire judiciaire d¹un révisionniste.

Un Australien a été mis en prison en Angleterre à la demande de l’Allemagne pour un délit d¹opinion commis aux antipodes!

— De qui s’agit-il ?

De Fred Töben qui anime en Australie un site internet révisionniste, ce qui n’est pas illégal au pays des kangourous. Mais comme ce site est visitable depuis l’Allemagne, les autorités judiciaires et policières de Berlin ont engagé des poursuites contre son auteur, et ont sollicité qu’il leur soit livré à l’occasion d’une escale à Londres par les autorités britanniques.

— Comment ont réagi les Anglais?

Plutôt mal. L’Angleterre est attachée aux libertés depuis la grande charte de 1215: excusez du peu ! Et le droit anglais ignore, jusqu’à maintenant, le délit d’opinion. Le « Times » de Londres a donc dénoncé la demande d’extradition allemande et s’est inquiété de la création –je cite– d’une incrimination nouvelle: le « crime contre la pensée ».
Chris Huhne, un ancien parlementaire européen, aujourd’hui député à Westminster, a vertement protesté. Pour cette importante personnalité, ministre de l’Intérieur du cabinet fantôme du parti libéral : « Les idées de Töben sont odieuses mais, comme Voltaire, j’estime qu’il a le droit de les exprimer ».

Timothy Garton Ash, professeur à Oxford et à Stanford en Californie, a aussi alerté l’opinion américaine. Il a souligné, dans le « Los Angeles Times », l’absurdité des lois mémorielles: ainsi la France pourrait réclamer à la Grande-Bretagne l’extradition d’un homme niant le génocide des Arméniens par les Turcs ; tandis que la Turquie pourrait, elle, revendiquer l’extradition des auteurs qui affirment, eux, que ce génocide a bien eu lieu.

— Une affaire, donc, qui fait beaucoup de bruit?

Les différents médias européens, et même turcs, s’y sont intéressés ! Mais pas la presse française qui a choisi de se taire.

— Qu’a décidé la justice anglaise?

Elle a jugé les accusations allemandes vagues et imprécises et a décidé hier de remettre le révisionniste en liberté sous caution. Une décision commentée positivement par le « Daily Telegraph » et le « Daily Mail ».

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