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Vincent Reynouard a été libéré ce matin

Juste un petit mot pour rassurer tous nos correspondants: Vincent Reynouard a bel et bien été relâché ce matin de la Maison d’arrêt de Valenciennes. Nous étions quelques-uns, à 8h 30, devant la porte de la prison. Parmi les personnes présentes: Marina Reynouard, bien sûr, et son petit garçon Pierre, Siegfried Verbeke et sa femme Edna, Mariette Paschoud, rédacteur responsable du périodique « Le Pamphlet » [de Lausanne], Jérôme Bourbon, rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Rivarol », ainsi que d’autres révisionnistes amis venus d’Allemagne ou de Belgique.

L’attente n’a pas été longue: Vincent Reynouard est apparu, chargé de tout son paquetage, heureux comme tout de se retrouver à l’air libre.
Tout le monde s’est regroupé dans un café voisin où attendaient les 7 autres enfants de Vincent et Marina, les petits faisant des dessins pour leur papa sous l’oeil attentif de leurs aînés. L’ambiance était très chaleureuse…

Nous communiquerons davantage de détails prochainement, notamment l’adresse à laquelle Vincent pourra être contacté.

Des nouvelles de Vincent Reynouard

Le courrier entre le révisionniste Vincent Reynouard, enfermé dans la prison de Valenciennes (un an ferme pour révisionnisme!), et Bocage semble être quelque peu perturbé en ce moment. Le dernier courrier que nous ayons date du 17 février, veille de son anniversaire; Vincent avait déjà reçu un grand nombre de cartes ou lettres pour lui souhaiter cet anniversaire et il nous chargeait de remercier, comme on le verra ci-après, les différents correspondants. Mais nous attendions une lettre qui aurait été postérieure à son anniversaire, d’autant plus que nous avions appris que la police avait cherché noise à sa famille, précisément le 18, et nous attendions des détails. Qu’on se rassure néanmoins: Vincent se porte bien.

Voici donc des extraits de cette lettre du 17 février :

 

[…]

Les surveillants s’amusent bien quand ils arrivent à ma cellule avec la pile de courriers: « On commence par toi, me disent-ils à chaque fois, ça nous allège. »

Sachant que de nombreuses personnes ne mettent pas leur adresse, je me permets de les remercier collectivement:

Merci à toutes celles et à tous ceux qui, à l’occasion de mon anniversaire, ont pris la peine de m’envoyer une carte ou un mot de soutien.

L’un d’entre eux m’a rappelé que j’avais consacré la moitié de ma vie au révisionnisme. C’est vrai. J’ai découvert le révisionnisme à 19 ans (1988) avec les « Annales d’histoire révisionniste » n° 5 qui publiaient les conclusions du « Rapport Leuchter »; je suis devenu un militant en 1989 (création de l’ANEC [Association normande pour l’éveil du citoyen]) et j’ai connu mes premiers déboires en 1990, avec mon exclusion temporaire de l’école d’ingénieur où je poursuivais mes études (Institut supérieur de la matière et du rayonnement, ISMRa) et les premières poursuites en vertu de la loi Gayssot. J’avais 21 ans et je me suis alors exclusivement consacré à la cause révisionniste, délaissant volontairement l’avenir professionnel prometteur qui s’offrait à moi avec mon diplôme d’ingénieur chimiste en poche.

Aujourd’hui j’en ai le double: 42 ans. Et je suis en prison pour révisionnisme. « Regrettez-vous? » me demandera-t-on. Ma réponse sera la suivante: si, soudainement, je me retrouvais en 1988, dans la librairie que je fréquentais alors, avec les « AHR » n° 5 à la main, prêt à payer, et qu’un ange m’apparaissait en me disant: « Le songe que tu viens d’avoir t’a montré ce que seront tes 23 prochaines années si tu achètes ce livre; il est encore temps de le remettre en rayon », je m’empresserais de déposer l’argent sur la caisse et d’emporter l’ouvrage pour le dévorer comme je l’ai dévoré alors. Car je ne regrette rien. Le révisionnisme est une aventure intellectuelle formidable, irremplaçable. Lutter pour la vérité apporte la paix de la conscience et le sentiment que la vie vaut la peine d’être vécue, loin de tous les plaisirs illusoires que nous offre cette société dégénérée.

Dans ce rude combat, d’ailleurs, la Providence m’a envoyé une épouse merveilleuse, héroïque, qui m’a donné huit enfants sources de grandes satisfactions. Et je sais que, plus tard, tous se diront: nos parents nous ont montré ce qu’était une vraie vie, courageuse, héroïque parfois, faite d’oubli de soi et de don aux autres.

Donc, non, je ne regrette rien. Si c’était à refaire, je le referais, sans hésiter : pour les vaincus de 1945, pour les générations futures, pour Dieu. Merci de tout cœur à vous qui nous soutenez.

(…)

 

 

 

Un dessin pour la liberté d’expression

Le dessinateur Herbe de Provence, qui relaye régulièrement les jours d’emprisonnements de Vincent Reynouard a consacré un nouveau dessin au sort du révisionniste emprisonné.

 

CSVR-Reynouard-Herbe de Provence

Vincent Reynouard, prisonnier politique en France

 

Vous pouvez visiter ici la page consacrée à ce dessin et là le site de ce dessinateur.

Après le ralliement de B. Gollnisch à la pétition l’AFP évoque enfin Vincent Reynouard

Sous le titre « Gollnisch affiche son soutien à la libération du négationniste Reynouard », L’Express a diffusé aujourd’hui une dépêche de l’AFP.

L’agence de presse n’évoque le cas de Vincent Reynouard et l’emprisonnement des dissidents en France que dans l’espoir d’instrumentaliser la destruction du Front national par le clan de Marine Le Pen, ce après les propos stupides de Marine Le Pen il y a quelques jours (voir le site http://club-acacia.over-blog.com).

 

Le candidat malheureux à la présidence du Front national et député européen Bruno Gollnisch a annoncé sur son blog soutenir une pétition pour la libération du négationniste Vincent Reynouard et l’abrogation de la loi Gayssot sur la contestation des crimes contre l’humanité.

 

 

Cette annonce, diffusée vendredi sur le blog de M. Gollnisch, est intervenue au lendemain de la parution dans Le Point d’une interview de la nouvelle présidente du parti, Marine Le Pen, où elle déclare que ce qui s’est « passé » dans les camps nazis « est le summum de la barbarie« .

Mme Le Pen y déclare également que « tous ceux qui font preuve d’ambiguïté » sur le rôle de l’armée allemande pendant la Seconde guerre mondiale et la Shoah « (l)’agacent au plus haut point« .

« Bruno Gollnisch a décidé d’apposer son nom à la pétition initiée par le journaliste et historien Paul-Eric Blanrue +pour l’abrogation de la loi Gayssot et la libération de Vincent Reynouard+, devenant ainsi le premier parlementaire français à énoncer par cet acte solennel son attachement à la liberté d’expression« , indique le député européen FN.

Le site internet de la pétition indique que cette dernière a été lancée en août et clôturée le 25 octobre dernier.

Vincent Reynouard, âgé d’une quarantaine d’années, est actuellement incarcéré à Valenciennes (Nord) après une condamnation à un an de prison ferme, confirmée en appel (juin 2008), pour contestation de crime contre l’humanité.

En fuite, il avait été arrêté à Bruxelles en vertu d’un mandat d’arrêt français.

Ancien professeur de mathématiques, révoqué de l’Education nationale, M. Reynouard était poursuivi pour avoir, en 2005, écrit et envoyé à des syndicats d’initiative, des musées et des mairies dans toute la France un fascicule de 16 pages intitulé « Holocauste’ Ce que l’on vous cache« .

Le texte qualifiait notamment de « vieux thème de propagande » le « gazage des êtres humains » et jugeait « impossible » l’extermination de « six millions de juifs entre 1940 et 1945« .

Vincent Reynouard écrit à Mgr Fellay

De sa prison, où il est enfermé depuis le 9 juillet pour avoir diffusé une brochure de 16 pages qui n’a pas plu, le révisionniste Vincent Reynouard nous envoie copie de la lettre qu’il a envoyée le 24 janvier à Monseigneur Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X.

La voici:

 

Monseigneur,

Suite à mon incarcération, le 9 juillet dernier, pour « délit de révisionnisme », une pétition circule afin d’obtenir et ma libération et l’abrogation (en France) de la loi antirévisionniste. En lisant la liste des signataires, j’ai pu constater l’absence de votre nom et, plus généralement, l’absence de tout nom de prêtre appartenant à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X.

 

« Le premier qui plaide sa cause paraît juste, vienne la partie adverse et elle lui demandera ses preuves » (Prov., XVIII, 17).

 

J’ai lu ce proverbe dans la Bible. Sa pertinence est indéniable. D’où ma question: un catholique peut-il se taire et faire comme si de rien n’était quand, en vertu d’une loi d’exception qui interdit à la partie adverse de s’exprimer – violation flagrante du plus élémentaire principe de justice – on jette en prison un catholique père de famille nombreuse à quelques dizaines de kilomètres seulement d’un de vos prieurés?

 

J’attends votre réponse.

Avec l’assurance de ma prière,

V.R.

 

Acharnement judiciaire : Vincent auditionné pour l’envoi de 120 DVD

En attendant de rencontrer à nouveau le JAP (juge d’application des peines) le 18 janvier, le révisionniste français Vincent Reynouard, emprisonné depuis le 9 juillet pour avoir diffusé une brochure de 16 pages qui ne plaisait pas aux adversaires du révisionnisme, a envoyé une lettre à ce juge dans laquelle il lui signale que son emprisonnement au titre de la loi Gayssot est illégal puisque l’ancien Garde des Sceaux, Robert Badinter, a reconnu formellement que cette loi Gayssot était anticonstitutionnelle. Quel en sera le résultat ?…

En attendant, Vincent écrit le 12 janvier :

Hier, à 10h 30, deux inspecteurs sont venus me chercher à la prison et m’ont placé en garde-à-vue dans les locaux de la gendarmerie de Valenciennes. Ils m’ont interrogé dans le cadre d’une enquête préliminaire menée suite à l’envoi, en 2009, dans « 120 lycées de France », d’un DVD révisionniste.

Dans un premier temps, ils ont tenté d’établir le dialogue en me posant des questions d’ordre familial : combien de frères et sœurs, où habite ma sœur, ai-je encore des contacts avec elle ? J’ai rapidement mis fin à cela en déclarant que j’étais connu et qu’il était inutile de m’interroger là-dessus.

« Vous voulez qu’on vous interroge directement sur les faits qui motivent l’enquête ? » m’ont-ils alors demandé. J’ai répondu positivement mais dès la première question j’ai clairement déclaré : « Je ne collabore pas avec la Justice dans sa répression contre le révisionnisme ». [Lors de tout interrogatoire le Pr Faurisson a toujours répondu : « Je refuse de collaborer avec la police et la justice de mon pays dans la répression du révisionnisme historique ».]

Voyant que je ne parlerais pas, les deux inspecteurs ont pris leur pause de midi pendant que j’étais placé dans une « pièce de sûreté » : une petite pièce lugubre, avec des murs en béton, une paillasse (3 couvertures) et des toilettes à la turque. J’ai refusé la nourriture et la boisson qu’on me proposait, préférant m’allonger et dormir.

Vers 14h l’audition reprit. Ils me présentèrent le DVD ainsi que les documents qui l’accompagnaient. J’ai à peine regardé, me contentant de répondre que je ne collaborais toujours pas avec la Justice…

Face à mon mutisme, l’un d’eux m’a enfin demandé si j’étais l’auteur de l’envoi. « Je refuse de répondre à cette question, ai-je répliqué. Si la Justice dispose d’une preuve qui désigne clairement quelqu’un, cet entretien est inutile. Si elle n’en dispose pas, qu’elle ne compte pas sur mes déclarations pour l’orienter dans ses recherches. »

Cette réponse sonna le glas de leurs efforts pour me faire parler. Après 3 ou 4 questions assez générales (Connaissez-vous le site vho.france ? Connaissez-vous Zündel et Faurisson ? Vous définissez-vous comme un révisionniste ?), l’audition prit fin vers 15h. A 15h 45 j’étais à nouveau dans les locaux de la prison.

J’ignore les suites qui seront données à cette nouvelle affaire pourtant vieille de deux ans (2009). A l’époque j’en avais été informé par Internet mais je n’en avais pas parlé, faute d’informations suffisantes. Les quelques maigres réactions pouvaient en outre laisser croire qu’il s’agissait de quelques envois épars, sans réelle portée. Hier, on m’a parlé de « 120 lycées » sur tout le territoire national. Si c’est le cas, cela fait moins de 2 par département, ce qui confirme tout de même la faible portée de l’initiative.

Malgré cela, j’ai pu constater que le dossier était déjà épais d’une vingtaine de centimètres et que le timbre sur l’enveloppe de l’envoi avait été décollé, probablement pour une analyse d’ADN.

(…)

Matériel de soutien à Vincent Reynouard

Les tee-shirt du Comité de soutien à Vincent Reynouard sont désormais disponible via http://patrioteprod.free.fr/index.php.

Il en existe deux modèles en différentes tailles.

 

 

 

Par ailleurs Patriote productions a fait rééditer massivement les autocollants de soutien à Vincent Reynouard : le succès de l’autocollant est tel que l’importance du tirage a permis de faire passer le prix du lot de 100 autocollants de 6 à 4,5 euros,  (dont 1 euro pour la famille de Vincent).

Radio Courtoisie évoque à nouveau Vincent Reynouard

Entendu ce matin sur Radio Courtoisie, au « Bulletin de réinformation » du jeudi 23 décembre 2010 où « les réinformateurs » annonçaient qu’ils allaient « prendre quelques jours de repos bien mérité » et « Vous retrouverez votre bulletin lundi 3 janvier:

(…)
Qu’il nous soit permis, avant cette séparation [pour les fêtes de Noël] d’évoquer ceux qui souffrent pour la liberté:

-les Chrétiens d’Orient toujours plus menacés par l’intolérance islamique;
-les détenus politiques nombreux de par le monde;
-les prisonniers d’opinion et pas seulement en Chine mais aussi en Europe et en France.
Pensons à Vincent Reynouard, par exemple: ce père de famille catholique passera Noël en prison en prison à Valenciennes pour délit d’opinion en application de la loi Gayssot qui réprime la contestation des crimes contre l’humanité.
<END>

Bravo à cette radio et à ces réinformateurs que vous pouvez entendre chaque jour en boucle sur:

<http://www.radiocourtoisie.net/tempo/#search&gt;

Cliquer, à droite, sur le petit carré vert.

Avec Vincent Reynouard : EMBASTILLEZ-MOI !

Lettre ouverte adressée par Maria Poumier à : M. Michel Mercier, Ministre de la Justice M. Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture M. Brice Hortefeux, Ministre de l’Intérieur

 

Messieurs,

Je m’adresse à vous afin de vous demander de me mettre en prison. C’est inhabituel, je sais, mais je m’explique. Nous sommes face à une situation inédite en France, et à un moment unique : ce qui est en jeu, c’est notre réputation et notre honneur, en tant que nation. Vous n’avez pas envie de finir votre mandat avec l’étiquette de collabo au service de forces d’occupation étrangères. Voilà comment nous pouvons coopérer, vous et moi, pour aider notre pays à recouvrer la santé mentale : faites appliquer la loi, traitez-moi comme sont traitées d’autres personnes qui pensent et disent la même chose que moi, dans toute l’Europe. Ensemble, nous allons débloquer la situation.

L’évènement qui me motive est l’incarcération de Vincent Reynouard, condamné à 1 an de prison et à environ 70 000 euros, entre amendes, dédommagements et frais de procédure. Vincent Reynouard, un homme jeune, est actuellement en train de purger sa peine à la Maison d’Arrêt de Valenciennes.

Une pétition de soutien à Vincent Reynouard circule depuis cet été, qui a déjà recueilli près de 1500 signatures, en France, en Europe et aux USA, en dépit du silence effarouché des médiats. Des universitaires prestigieux ont exprimé leur soutien, tels le professeur Jean-Claude Manifacier, le chercheur américain Noam Chomsky, le chercheur belge Jean Bricmont, l’historien français Paul-Eric Blanrue, mais aussi le cofondateur d’Apple Steve Wozniak, ce qui montre que les réseaux de la résistance à l’intolérable commencent à exister réellement (voir : http://abrogeonslaloigayssot.blogsp…). Toutes ces personnes se saisissent de ce cas, concernant un père de 8 enfants dépourvu de ressources, catholique convaincu, et partant pour le martyre, pour demander l’abrogation de la loi Gayssot, qui a permis cette sanction plus honteuse pour la justice française que pour lui

Il lui est en effet reproché d’être l’auteur et l’imprimeur d’une brochure de 16 pages. Il s’est déclaré prêt à en favoriser la diffusion, et prêt à récidiver. À noter que les juges n’ont retenu aucune accusation d’antisémitisme ou d’incitation à la haine raciale dans son écrit, ni dans sa défense à l’audience. C’est donc simplement la publication de documents, de raisonnements, et de conclusions non conformes à une version officielle concernant exclusivement les persécutions subies par les juifs sous le nazisme qui a conduit Vincent Reynouard en prison.

Il se trouve que je suis également l’auteur d’un ouvrage passible de sanctions semblables, le recueil d’essais intitulé Proche des Neg’ (Négationnistes ou nègres, that is the question), éditions BookSurge, septembre 2009. Je vous l’adresse avec ce courrier, et j’en ai mis le texte intégral à disposition de tout un chacun sur mon site web à l’adresse http://www.maria-poumier.net/parias… Je donne ainsi toute la diffusion possible à ce texte.

Je précise que, si je partage les conclusions de M. Reynouard et de très nombreux spécialistes sur son sujet, je me situe à l’opposé de ses options politiques, comme chacun pourra le constater en lisant mon livre. Il ne s’agit donc pas pour moi de défendre son camp idéologique, mais de contribuer à faire évoluer la législation, à partir d’arguments divers et convergents. Cette législation est non seulement absurde, puisqu’elle ne concerne qu’un seul point de l’histoire, à l’exclusion de tout autre (la question du sort des juifs pendant la seconde guerre mondiale) et qu’elle transforme les décisions du prétendu Tribunal Militaire International de Nuremberg en dogme historique républicain, elle est anti-constitutionnelle, puisque notre constitution reconnaît la liberté de pensée et le droit à la liberté d’expression.

Cette loi Gayssot est en outre criminelle, puisqu’elle contribue directement et gravement à répandre la haine sur des bases raciales : en effet, chacun peut être tenté de l’interpréter comme un passe-droit et une concession faite « aux juifs ». Dans les tribunaux de la république française censée être laïque, on a même vu un procureur de la République invoquer « Yahwé » pour justifier son désir de faire condamner Robert Faurisson, en application de ladite loi, en 2006, voyez le site : http://robertfaurisson.blogspot.com…, j’en ai été témoin moi-même, avec toute la salle de la XVIIème chambre.

Enfin, la loi Gayssot discrédite la France à un niveau très profond, puisque, comme l’écrit mon ami Pierre Guillaume, « En quelque domaine que ce soit, un énoncé révisionniste, c’est-à-dire un énoncé qui corrige une idée préalablement reçue, s’expose à être lui-même corrigé. Il ne s’impose pas. Si l’énoncé révisionniste est faux, il suffit de le montrer. Si au surplus cet énoncé blesse des intérêts acquis, toutes les victimes et ayants droits peuvent aisément, et c’est justice, obtenir réparation, dès lors que les victimes de cet énoncé, sur un sujet quelconque, apportent la preuve de l’intention malveillante, ou simplement de l’erreur fautive. L’entourloupe commence quand les prétendues victimes d’un énoncé révisionniste, grâce à leur puissance politique et sociale, et à leurs braillements victimaires, se dispensent grâce à une loi ad hoc d’avoir à apporter la démonstration que l’énoncé discutable est faux.

C’est très précisément la fonction assignée à la loi Gayssot par ses concepteurs. C’est pourquoi cette loi est en elle-même une aberration intellectuelle. Elle oblige les juges à condamner sans avoir à juger !

La loi Gayssot condamne les juges à protéger de toute critique les idées reçues.

La loi Gayssot condamne les juges à protéger le mensonge !

Je vous demande donc de transmettre mon acte irrévérencieux aux tribunaux compétents, afin qu’ils me fassent mettre en prison aussi vite que possible. L’enjeu est suffisamment grave, vous en conviendrez ! Je suis universitaire, maître de conférences de l’Université de Paris VIII jusqu’à ce que je choisisse de prendre ma retraite, en 2005. Mon cas donnera lieu à des débats parmi les universitaires, et dans d’autres milieux soucieux du sérieux et/ou de l’indépendance de la réflexion en France, ce qui vous aidera, vous ou vos successeurs, à gérer adroitement la question de l’abrogation urgente de la Loi Gayssot. (1)

J’adresse copie de cette lettre à toutes les personnes physiques et morales ayant contribué à l’emprisonnement de Vincent Reynouard, et je donne toute la publicité possible à cette affaire, afin que chacun exerce son sentiment de la justice et de la vérité.

Veuillez agréer, Messieurs l’expression de ma considération respectueuse,

Maria POUMIER

 

Copie adressée à :

M Picard, président du tribunal de grande instance de Saverne Mme Watiez, assesseur Mme Rodrigues, assesseur Mlle Shnitzer avocat stagiaire M Roth, greffier Mlle Gautheron, substitut du procureur de la République M. Patrick Gaubert, ex-président de la LICRA Me Raphaël Nisand, avocat au barreau de Strasbourg M. Borin, Jean-Michel, Me. Cahin, avocat au barreau de Colmar La SA Manufacture d’impression sur étoffes

 

 

(1) Vos ministères respectifs auraient déjà pu me faire poursuivre et condamner pour avoir participé à la rédaction d’un ouvrage de Robert Faurisson, que j’avais adressé l’année dernière par courrier recommandé le 9 septembre 2009 aux ministres en exercice Mme Alliot-Marie et M. Mitterrand. Vous ne l’avez probablement jamais eu entre les mains, en tout cas le secrétariat de Mme le ministre de la justice a refusé de le lui transmettre, et M. le ministre de la Culture ne m’a pas répondu du tout. Mais comme vous le voyez, je récidive dans l’expression d’opinions qui me paraissent indispensables pour que nos concitoyens retrouvent la santé mentale. Je tiens donc à nouveau à votre disposition cet ouvrage important, intitulé En Confidence, entretiens avec l’Inconnue, par Robert Faurisson, éditions Pierre Marteau, Milan 2009.

Communiqué de l’Union Nationaliste & Identitaire Française.

Vincent Reynouard, né en 1969, ingénieur de formation, marié depuis 1991 et père de huit enfants, croupit aujourd’hui en prison, et ce, pour une année (enfermé le 9 juillet 2010).

Son crime ? Avoir usé de sa liberté d’expression.

Vincent Reynouard est un révisionniste français, ayant consacré sa vie à ses recherches,  sur certains faits troublants selon lui, de la Seconde Guerre Mondiale.

Depuis des années, Vincent ne souhaite qu’une seule chose : pouvoir obtenir un débat public, afin de prouver qu’il a raison.

Mais au lieu de tourner en ridicule le révisionnisme à jamais (ou d’après la justice, le négationnisme) en brisant ses thèses en public, la justice le condamne à une année de prison ferme, et ce, dans de déplorables conditions.

Notre association, l’UNIF, ne prend aujourd’hui pas parti pour approuver ses thèses ou non, car libre à chacun de se faire une opinion là-dessus. De plus, la loi liberticide Fabius-Gayssot nous en empêcherait. Il s’agit simplement pour nous de rappeler qu’en France, il existe une liberté fondamentale : le droit à l’expression et à l’opinion, et que chaque citoyen doit pouvoir en jouir.

Il est totalement inacceptable, qu’au XXIème siècle un homme soit condamné pour ses écrits et ses dires, en sachant qu’il n’a jamais menacé la vie de quelqu’un, ou nié quoi que ce soit, mais apposé des « thèses ».

L’actualité nous démontre très bien le deux poids deux mesures ambiant :  en Seine-Saint-Denis, des trafiquants détenant de grosses quantités de drogue et des armes automatiques viennent d’être relâchés par la « justice ». Ce sont ces gens qui mériteraient une peine de prison ferme !

L’UNIF affirme donc son soutien à Vincent Reynouard, victime de la répression et de la pensée unique, ainsi qu’à sa famille, qui subsiste désormais difficilement.

Communiqué de l’Union Nationaliste & Identitaire Française.

Lettre ouverte de Jean-Luc Lépoldi aux journalistes

A mesdames et Messieurs les journalistes

 

Nous ne nions pas que Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, enlevés en Afghanistan, soient dignes de notre compassion et qu’il faille tout faire pour les libérer.

 

Mais il y a deux poids et deux mesures.

 

Plus près de chez vous, à la maison d’arrêt de Valenciennes,  un autre innocent, un honnête homme de 41 ans, marié et père de 8 enfants, a été enlevé et séquestré illégalement par une secte non moins redoutable que les Taliban: les magistrats de la 5ème République, aux ordres de sectes encore plus puissantes qui gouvernent la France dans l’ombre: le CRIJF et la LICRA.

Vincent REYNOUARD croupira en prison pendant un an (sans parler des sommes qui lui ont été extorquées) pour délit d’opinion. Oui: pour délit d’opinion! Car son seul crime est de s’être exprimé en publiant une brochure historique de 16 pages ! Au 21ème siècle, au pays dit « des droits de l’homme », un homme est incarcéré pour ses écrits. Comme au temps de Galilée, il existe ici des sujets sur lesquels il est interdit de réfléchir et de douter. Ce qui est non seulement une insulte à l’intelligence mais également une violation flagrante de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948, qui stipule que :

Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. (Article 19)

Dans votre pays, en ce moment, il existe donc des prisonniers politiques, que l’on fait disparaître et que l’on oublie (grâce à vous) au fond d’un cachot, comme dans les régimes que vous aimez tant dénoncer: l’URSS de Staline, la Chine et la Corée du Nord, les supposées dictatures de l’Argentine sous Videla et du Chili sous Pinochet, l’Espagne du Général Franco… Dans l’indifférence totale de la Ligue des Droits de l’Homme (qui se borne généralement à défendre les délinquants étrangers mais méprise absolument les honnêtes Français) et le silence assourdissant des média.

 

C’est pourquoi vos lamentations quotidiennes sur Ghesquière et Taponier (qui ont choisi sciemment un métier risqué et accepté d’être envoyés, avec notre armée supplétive de l’agresseur américain, dans un pays qui ne menace pas le nôtre et où nous n’avons rien à faire) sont indécentes, insupportables, et le resteront tant que vous n’aurez pas un mot pour Vincent, victime, dans nos propres geôles, de l’arbitraire le plus total. Chaque jour, vous faillissez à ce que vous appelez vous-mêmes le « devoir d’informer », et pour nous au droit à l’information. La prétendue indépendance de la presse n’est qu’une fable grotesque, et vous vous comportez en laquais du pire totalitarisme, sans aucun courage ni aucun sens de l’honneur.

Je vous prie de ne surtout pas croire, Mesdames et Messieurs les journalistes, à l’expression de la moindre considération, distinguée ou pas.

 

Jean-Luc LEOPOLDI,
Ancien professeur de lycée

 

Nouvelles de Vincent

C’est en partie grâce à vos courriers, chers correspondants, que Vincent Reynouard – ingénieur chimiste de formation, issu de l’ISMRA (Institut des sciences de la matière et du rayonnement atomique) de Caen, en prison depuis 143 jours pour délit d’opinion, loin de sa femme et de ses 8 enfants – garde le moral. Pour preuve les extraits de lettre qui suivent (du 25 novembre) qui montrent une grande maîtrise de soi:

 

 

[…] Des Gitans m’ont également convié à venir dans leur camp. Ces Gitans sont très drôles. Ils me font si confiance que, ces derniers temps, j’ai eu carte blanche pour répondre aux lettres d’amour de leurs compagnes. Rédiger des mots d’amour à de parfaites inconnues est une expérience unique. Et moi qui suis mauvais en orthographe, les lettres que je lis me consolent en me montrant qu’il y a cent fois plus nul. Parfois j’ai même du mal à comprendre, tant les mots sont écorchés (à ce stade c’est de la boucherie!). Exemple: « Tu c deor ce dur pour mois aussi mes je vais y à river car je c que tu et la dans mes panser tous les jours et c sa kie me donne du courage (…) ne tinkiette pas je ne tes pas l’aiser je suis la mon amour et je ne te laiserait pas dackor. »

En prison, j’apprends aussi le langage carcéral, fait d’argot, d’expressions locales et de sigles. Exemple: la phrase « Zut! Mon assistante sociale m’a dit que j’avais peu d’espoir d’obtenir des remises de peine supplémentaires » devient « Putain! Ma cip m’a dit que c’était mort pour mes rps ».

Bref, me voici bientôt quadrilingue: français, anglais, gitan quasi analphabète et patois de la prison de Valenciennes. Je ne pense pas que, sur un CV, cette précision fasse bon effet.

[…]

A force d’être poli et gentil on se fait apprécier. La plupart des surveillants sont très compréhensifs. L’un d’entre eux m’a même dit : « N’en faites pas trop, on n’est pas habitué, ça nous déstabilise. » Il y a quelques jours, la chef de détention m’a demandé ma date de sortie : « Le 5 avril », ai-je répondu. Et elle de lâcher : « Déjà ? » « Tout dépend de quel côté on se place », ai-je souligné en souriant.

Bien que, conformément au désir du Directeur, je reste discret sur ce qui m’amène ici, mon profil particulier fait que des bruits courent et que la vérité en vient à être connue. Il y a peu, [un surveillant] m’a glissé : « Le négationnisme… Il y a plus grave, tout de même ! » Il était visiblement choqué du traitement qu’on m’infligeait. Je me dis que lorsque, dans la presse, on leur présentera les révisionnistes comme des fanatiques haineux et délirants, ils pourront démentir en se rappelant le petit gars tout tranquille qu’ils ont surveillé pendant quelques mois.

Je lis la presse et conserve précieusement certains articles révélateurs de l’hypocrisie ambiante. Parle-t-on de neutralité scolaire? A propos du collège unique, la sociologue Nathalie Mons révèle que « au sortir de la seconde guerre mondiale » les vainqueurs étaient « conscients de l’importance de l’école unique pour le respect des valeurs démocratiques » (« Le Monde », 16 nov. 2010, p. 22). Concernant plus particulièrement l’Histoire, on rappelle les propos de Lucien Febvre: « L’histoire enseignée à l’école l’est toujours pour autre chose que l’histoire; elle est toujours peu ou prou instrumentalisée » (« Le Monde », 14-15 nov., p. 17). Voilà qui a le mérite d’être clair.

Mais il y a plus savoureux encore. Interrogé, l’historien Benjamin Stora a déclaré: « L’histoire n’est pas une écriture fixe, enfermée dans un passé inamovible (…) L’écriture de l’histoire est toujours douloureuse, mais si on ne dit pas ce que l’on sait, il y a quelque chose qui ne va pas » (« Le Monde », supplément TV, 31 oct. 2010, p. 4). Moi, j’ai dit ce que je savais, et ça s’est aussi assez mal passé… Il est toutefois vrai que je n’évoquais pas De Gaulle; j’évoquais un événement devenu un dogme intouchable.

Quelques jours plus tard, à propos de la Maison de l’histoire de France, Frédéric Mitterrand a écrit: « Confronter les sources et les points de vue, c’est précisément ce qui est au coeur de l’écriture de l’histoire » (« Le Monde », 3 nov., p. 15). Ah?

La palme revient à A. Finkielkraut. Celui-ci déplore « la place que la Shoah occupe dans l’espace public, ‘figure imposée’, ‘exercice machinal’, ‘ritournelle bien-pensante », qui interdirait tout point de vue dérangeant sur le génocide » (« Le Monde », 9 nov., p. 21). Je devine sans peine les affres que doit vivre A. Finkielkraut. Mais lors, pourquoi n’a-t-il pas signé la pétition de P.E. Blanrue?

Mieux vaut rire de tout cela. C’est ce que je fais du fond de ma cellule. Je ris et je garde ainsi le moral au beau fixe, sachant qu’un jour l’Histoire nous donnera raison et balayera ces hypocrites. Bonne continuation à tous et merci de votre soutien.

Vincent

Vincent Reynouard devant le JAP le 4 janvier 2011

Marina Reynouard nous informe que c’est le 4 janvier que son mari, Vincent Reynouard, emprisonné depuis le 9 juillet pour délit d’opinion révisionniste, passera devant le juge d’application des peines. C’est en principe ce jour-là qu’il devrait connaître la date de sa sortie : lui accordera-t-on des remises de peine ?

Rendez-vous le 4 janvier.

LIBERTÉ POUR VINCENT