Archives de Catégorie: Abrogation de la loi Gayssot

Bruno Gollnisch signe la pétition pour l’abrogation de la loi Gayssot et la libération de Vincent Reynouard

Article publié sur le site de Bruno Gollnisch : http://www.gollnisch.com.

 

Quel est le point commun entre Bruno Gollnisch et des personnalités aussi diverses,  vivantes ou aujourd’hui  disparues, comme   Maurice Allais, Mahmoud Ahmadinejad,  Henri Amouroux, Philippe Bilger, Hélène Carrère d’Encausse, Hugo  Chavez,  Jean Daniel, François Furet, Michel Houellebecq,  Philippe Muray, Alain Peyrefitte, Paul Ricoeur, Alain Robbe-Grillet, Simone Veil,  Pierre Vidal-Naquet, Vladimir Volkoff et des  centaines d’hommes et  de femmes de lettre, juristes, historiens, journalistes ? Leur refus clairement énoncé  de la loi liberticide Gayssot, au motif,  comme l’a déclaré également  l’ancien président du Conseil constitutionnel, Robert Badinter,  que  « rien ne permet, au regard de la Constitution, au législateur de s’ériger en tribunal de l’histoire. »

Historiquement combattu depuis sa promulgation par le Front National et Jean-Marie Le Pen, cette loi d’essence  stalinienne  interdit  notamment  de contester simplement ne serait-ce  qu’un point du jugement du tribunal de Nuremberg ;  loi Fabius-Gayssot rétablissant le délit d’opinion  au nom de laquelle le père de famille nombreuse Vincent Raynouard est actuellement incarcéré –voir notre article en date du 7 septembre 2010.

Bruno Gollnisch a décidé d’apposer son nom à  la pétition initiée par le journaliste et historien Paul-Eric Blanrue « pour  l’abrogation de la loi Gayssot et la libération de Vincent Raynouard », devenant ainsi le premier  parlementaire français à énoncer par cet  acte solennel son attachement à la liberté d’expression.

Une pétition qui a déjà recueilli la signature de très nombreuses personnalités comme l’universitaire belge Jean Bricmont, l’humoriste Dieudonné, le journaliste et écrivain Dominique Jamet, ancien président de l’établissement public de la Bibliothèque de France,  le Père Michel Lelong, le fondateur de Reporters sans frontières Robert Ménard ou encore   celle de l’américain  Steve Wozniak, l’une des grandes figures  de la révolution informatique,  cofondateur d’Apple avec Steve Jobs.

Dans l’esprit de M. Blanrue, il s’agit notamment  de « commencer à exercer une pression sur les pouvoirs publics pour qu’ils comprennent que cette loi liberticide est insupportable dans un pays comme la France qui se targue d’être démocratique et se permet de donner des leçons de morale au monde entier, au point d’aller mener une guerre en Afghanistan pour y imposer ses  immortels principes ! »

Dans  son  courrier adressé à M.  Blanrue, Bruno Gollnisch souligne qu’il  « signe volontiers la pétition en faveur de l’abrogation de la loi Gayssot et de la libération de M. Reynouard, dont l’emprisonnement est une honte pour un pays qui se prétend libre. » Mais « pour que les choses soient claires, (il) souhaite cependant préciser que,  contrairement au texte proposé (celui de la pétition, NDLR), (il) ne considère pas la liberté d’expression comme un héritage de la Révolution française. Et que pour (lui) le national-socialisme est incompatible avec le catholicisme, surtout d’ailleurs traditionnel et radical . »

Au cours de sa carrière politique comme au sein de l’université française, Bruno Gollnisch a toujours manifesté son attachement à  la liberté d’expression et de recherche, doublé d’une curiosité intellectuelle qui lui a toujours permis d’engager un dialogue franc et courtois avec des interlocuteurs manifestant des idées diamétralement opposées aux siennes.

Ouverture d’esprit qui lui permet aussi de cultiver la vertu du doute  et qui lui donne  le recul nécessaire pour juger d’une situation. Ecrivant à M.  Blanrue, Steve Wozniak rapportait que « chacun sait que les livres (d’histoire)  sont écrits par les vainqueurs ». Un constat d’évidence qui n’entraîne pas Bruno Gollnisch  à établir une hiérarchie des victimes, des souffrances ou encore  des bourreaux. Il le rappelait au mois d’août dernier lors de son déplacement au Japon dans le cadre d’un colloque réunissant de nombreux mouvements nationaux de résistance au mondialisme.

Evoquant  les deux  bombes atomiques yankees qui ont frappé le sol nippon en 1945, il  déclara : « Il y a les bons et les mauvais criminels de guerre. Les bons criminels de guerre, ceux-là qui sont pardonnés, sont les vainqueurs. C’est ceux qui ont bombardé et fait éclater sous des chaleurs de trois mille degrés les femmes, les vieillards, les enfants, de Hiroshima, de Nagasaki, de Dresde ou d’ailleurs. Ca, ce sont les bons. Et puis il y a les mauvais, qui sont  dans le camp des vaincus ».

Vers un soutien d’Amnesty International à Vincent Reynouard ? Le CSVR participe au Marathon d’Amnesty International

Il faisait frais ce 12 décembre au matin… très frais ! Cela n’a pas empêché un groupe de coureurs motivés de participer dans le Sud-Est de la France au Cross organisé dans le cadre du « Marathon de Signatures » d’Amnesty International, au profit de Vincent Reynouard.

Au programme : courir en portant les tee-shirts de soutien à Vincent Reynouard pour interpeller les coureurs et les spectateurs sur le sort de ce dissident emprisonné qui, malheureusement, ne figure pas (encore) sur les listes des dissidents  défendus par Amnesty International.

Cet oubli a été réparé : après l’effort… le militantisme. Après avoir repris quelques forces, nos courageux coureurs sont repartis à l’attaque : distribution de tracts, collage d’autocollant, informations à ceux qui le demandaient.

 

S’agissant d’un « Marathon des signatures », nous encourageons ceux qui ne l’auraient pas encore fait à signer la pétition pour l’Abrogation de la Loi Gayssot et la libération de Vincent Reynouard (voir plus bas).

 

Courir c’est bien.
Courir pour un dissident du bout du monde, c’est généreux.
Courir pour un dissident français emprisonné en France, c’est mieux

 

 

 

Liens :

Amnesty International France : <www.amnesty.fr>
Amnesty International Monde : <www.amnesty.org>
Marathon des signatures : <http://www.marathondessignatures.com>
CSVR : <https://csvr.wordpress.com>
Abrogeons la loi Gayssot : <http://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com>
Patriote Productions : <http://patrioteprod.free.fr>

Tract à diffuser : De la Chine à la France : libération de tous les dissidents !

Voici un tract diffusé à l’occasion de la visite en France du dictateur Hu Jin Tao.

Pour l’imprimer, vous pouvez le télécharger à partir du lien ci-dessous :

De la Chine à la France : libération de tous les dissidents !

En France comme en Chine : Libérons les dissidents !

Communiqué de presse du CSVR à l’occasion de la visite en France du dictateur chinois Hu Jin Tao.

En France comme en Chine : Libérons les dissidents !

Un vaste mouvement de protestation se développe en France à l’occasion de la visite du dictateur communiste Hu Jin Tao. Une indignation populaire soutenue par les médiats et quelques hommes politiques et à laquelle s’associe le Comité de soutien à Vincent Reynouard (CSVR). Il est inadmissible que la France reçoive avec les plus grands égards, des tyrans qui emprisonnement les dissidents politiques.
Pourtant, ces atteintes inqualifiables aux plus élémentaires droits de l’homme ne sont pas limitées au seuls laogaïs chinois. L’Europe est également frappé de ce mal totalitaire.

En France, Vincent Reynouard, un ingénieur chimiste, père de huit enfants est actuellement emprisonné pour délit d’opinion par une loi inique, la loi Gayssot, du nom du député stalinien qui l’a inspiré. En 2010, cette loi de persécution sévit alors même qu’elle apparaît anticonstitutionnelle aux yeux de tous. Robert Badinter, ancien ministre de la Justice, ancien président du Conseil constitutionnel a ainsi déclaré sur France Info, le 14 octobre 2010 dernier : « le Parlement n’a pas à dire l’histoire. […] Les lois mémorielles […] n’ont pas leur place dans l’arsenal législatif. […] [La loi] n’a pas à prendre parti dans une querelle historique ou tout simplement à affirmer un fait historique même indiscutable. […] la Constitution ne le permet pas. »

En Allemagne, les avocats Horst Mahler et Sylvia Stolz ont été condamnés à 11 ans et 5 ans de prison tandis qu’en Autriche sont détenus depuis des années Wolfgang Fröhlich et Gerd Honsik au nom de lois liberticides analogues dans le plus grand silence médiatique.

Le célèbre intellectuel américain Noam Chomsky, le professeur belge Jean Bricmont, Jean Brière, ancien porte-parole des Verts, l’ancien ministre Jacques Toubon et bien d’autres ont dénoncé cette loi et les condamnations judiciaires contre les libres chercheurs, qu’ils soient historiens, universitaires, juristes ou journalistes.

Inacceptable en Chine, comment tolérer le délit d’opinion en France républicaine et en Europe continent des Droits de l’Homme et du citoyen ?

Le Comité de soutien à Vincent Reynouard demande aux autorités françaises de montrer l’exemple à la Chine en libérant Vincent Reynouard et en le rendant à sa femme et à ses enfants et en abrogeant la scandaleuse loi Gayssot. Les journalistes sincères ne peuvent participer à cette forfaiture politique et juridique rendue au nom du peuple français et doivent rompre l’Omerta.
C’est à cette seule condition que la France et les grands médiats seront fondés à exiger la libération de tous les prisonniers politiques, opposants et dissidents chinois.

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

C’est ce que proclame l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme.

Le Comité de soutien à Vincent Reynouard.

-Comité de soutien à Vincent Reynouard : <https://csvr.wordpress.com/>
-Pétition pour l’abrogation de la loi Gayssot : <http://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com/>

Le Comité de soutien à Vincent Reynouard présent à la XVe Table Ronde de Terre et Peuple

Le Comité de Soutien à Vincent Reynouard participait dimanche 24 octobre à la Table Ronde de Terre et Peuple.
Nous avions pour objectif de faire connaître l’emprisonnement de Vincent Reynouard et les raisons de son incarcération, ainsi que faire connaître le CSVR et son site. Nous souhaitions également diffuser la pétition pour  la libération de Vincent Reynouard et l’abolition de la loi Gayssot et enfin récolter des dons pour Vincent et sa famille.

Le CSVR remercie Terre et Peuple, en particulier Pierre Vial et Jean-Paul pour l’organisation et leur chaleureux accueil. Pour la première fois, le CSVR a pu tenir un stand qui nous a permis de diffuser informations et matériel de propagande. Nous remercions également Chard, Konk, Thibault de Chassey  et les personnes qui ont apporté leur aide humaine et matérielle.

Nous remercions tous ceux qui ont apporté dimanche leur aide ou leur soutien à Vincent Reynouard, par l’achat d’une carte postale, d’un tee-shirt, ou simplement par un don gratuit et ceux qui ont signé la pétition. Au-delà, merci à tous ceux qui soutiennent Vincent Reynouard et à sa famille par la diffusion de l’information ou tout autre action. Qu’ils recueillent ici le témoignage de notre gratitude.

Au total, le CSVR a pu récolter près de 500 €. Nous avons adressé ce jour un chèque pour Vincent Reynouard et sa famille.

stand du csvr table ronde terre et peuple 24 10 2010

Le stand du Comité de soutien à Vincent Reynouard lors de la table ronde de Terre et peuple le 24/10/10

Une honte de plus pour la voyoucratie sarkozyste: la détention pour délit d’opinion de Vincent Reynouard

Une honte de plus pour la voyoucratie sarkozyste: la détention pour délit d’opinion de Vincent Reynouard. Le soutenir indépendamment de ses opinions est une obligation fondamentale pour tout résistant au « système ».

Le fond de l’affaire Reynouard

Lorsque qu’un homme est incarcéré, en Europe occidentale, pour quelque chose qu’il a écrit, la moindre des choses — si tant est qu’on s’intéresse à la question de savoir que les écrits peuvent, en 2010, conduire réellement à la prison — est de s’informer aussi directement que possible sur la substances de cet écrit. Qu’est-ce qui est interdit, au juste ?

La petite brochure illustrée pour laquelle Vincent Reynouard est en prison se trouve en Pdf au lien ci-dessous. Donc, pour connaître le fond de cette affaire insolite il est indispensable d’en prendre connaissance.

En un mot, elle dénonce non seulement les « chambres à gaz » mais aussi « l’Holocauste » dans son ensemble. Elle est succincte, sérieuse, convaincante.

Lisez-la et vous comprendrez pourquoi le pouvoir en place considère son auteur suffisamment dangereux (pour le système lui-même, pas pour des gens comme vous et moi) pour violer brutalement les prétendus saints principes de Liberté etc. et le maintenir en prison durant un an, peut-être même plus.

C’est précisément cela que Reynouard, qui paye cher pour le dire, tient le plus à faire comprendre.
http://balder.org/judea/pdf/Vincent-Reynouard-Holocauste-Ce-Que-Lon-Vous-Cache.pdf

NOAM CHOMSKY soutient la pétition pour l’abrogation de la loi Gayssot et la libération de Vincent Reynouard !

La pétition lancée le 6 août 2010 sur internet (http://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com/) à l’initiative de l’historien Paul-Éric Blanrue et réclamant l’abrogation de la loi Gayssot et la libération du révisionniste Vincent Reynouard, vient de recevoir début septembre un soutien de poids en la personne du linguiste et philosophe américain Noam Chomsky.

« J’apprends que Vincent Reynouard a été condamné et mis en prison au nom de la loi Gayssot et qu’une pétition circule pour protester contre ces mesures », écrit, dans une déclaration signée le 5 septembre 2010, l’infatigable défenseur de la liberté d’expression, venu en France au printemps dernier pour un colloque au Collège de France et diverses autres manifestations.
« Je ne connais rien à propos de M. Reynouard, mais je considère la loi Gayssot comme complètement illégitime et en contradiction avec les principes d’une société libre, tels qu’ils ont été compris depuis les Lumières », ajoute-t-il.
Noam Chomsky précise que « cette loi a pour effet d’accorder à l’État le droit de déterminer la vérité historique et de punir ceux qui s’écartent de ses décrets, ce qui est un principe qui nous rappelle les jours les plus sombres du stalinisme et du nazisme. »
M. Chomsky termine sa déclaration en apportant son appui à l’initiative prise par l’historien français : « Par conséquent, je souhaite exprimer mon soutien à la pétition contre l’application de cette loi dans le cas de Monsieur Reynouard (ou dans tout autre cas) ».
Votée le 13 juillet 1990, la loi Gayssot interdit le fait de « contester (…) l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international [dit de Nuremberg] annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945. »
En 2007, le révisionniste Vincent Reynouard, père de huit enfants, a été condamné par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin) à un an de prison ferme pour une brochure de 16 pages intitulée « Holocauste? Ce que l’on vous cache… », peine confirmée l’année suivante par la cour d’appel de Colmar, qui lui a infligé également une amende et des dommages-intérêts pour un total de 60.000 euros. M. Reynouard est actuellement enfermé à la maison d’arrêt de Valenciennes (Nord).

Les premiers signataires de la pétition, qui – rappelons-le – ne soutiennent pas les idées de Vincent Reynouard mais défendent son droit à les exprimer, sont :
Paul-Éric Blanrue, historien (France/Italie) ; Jean Bricmont, Professeur de physique à l’université catholique de Louvain, essayiste (Bruxelles, Belgique) ; Dieudonné M’Bala M’Bala, humoriste (Paris) ; John Bastardi Daumont, avocat (Nice) ; Chris Laffaille, écrivain, journaliste, ancien rédacteur en chef adjoint de Paris Match (Paris) ; Albert Salon, docteur d’État ès lettres, ancien Ambassadeur ; Tristan-Edern Vaquette, artiste (Paris) ; Jean-Guy Allard, journaliste, écrivain (La Havane, Cuba) ; Patrick Berger, agrégé de physique, université Paris-Est-Créteil, Président du Cercle Zététique (Paris) ; Marco Pietteur, éditeur (Belgique) ; Bruno Roy-Henry, historien, auteur de Napoléon : l’Enigme de l’Exhumé de Sainte-Hélène (Paris) ; Gérard Lecha, sociologue et écrivain, chroniqueur au journal Le Libertaire sous le sobriquet de « Père Chat » (Paris) ; Jean-Claude Manifacier, Professeur, université des Sciences de Montpellier (France) ; Alain Marliac, Directeur de recherches honoraire de l’IRD, Docteur en préhistoire ; Max Cabantous, maître de conférences honoraire à l’université de Montpellier III ; Michel Bizouard, professeur honoraire Université de Bourgogne (Jambles) ; Laurent James, écrivain (Marseille) ; Rashid Shahin, écrivain et journaliste (Bethlehem) ; Hiyam Haddad, University Lecturer (London) ; Géraldine Hilaire, comédienne (Chilly-Mazarin) ; Daniel McGowan, Professor Emeritus, Hobart and William Smith Colleges ; Syed A R Zaidi, retired professor of philosophy, University of Delhi (Delhi, India) ; Dr. Hamdy Abdo Elhinnawy, Economist (Egypte) ; George Salzman, Prof emeritus of (theoretical) physics, University of Massachusetts, Boston Campus (USA) ; Caroline Henaff, journaliste (Paris) ; Diana Johnstone, journaliste américaine (Paris) ; Johannès Robyn, président de l’Union des athées (Bruxelles, Belgique) ; Marc Laudelout, directeur du Bulletin célinien (Belgique) ; Jean-Yves Le Gallou, ancien député européen, directeur de la Fondation Polémia (Paris) ; Franck Abed, écrivain, essayiste (Val d’Oise) ; Patrice Authier, pianiste de jazz (Paris) ; Johan Livernette, journaliste, écrivain (Toulon) ; Koffi Cadjehoun, écrivain (Nancy), …
La liste complète des signataires, comprenant à ce jour plus de mille noms, sera mise en ligne intégralement d’ici la fin de l’année 2010 sur le site http://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com/.

Les signatures se poursuivent jusqu’à cette date.

http://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com/

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Vincent Reynouard, a été extradé de Belgique le jeudi 19 août.Il a été remis au Tribunal de grande instance de Valenciennes.
Adresse de sa « villégiature », sans doute jusqu’au 1er trimestre 2011:
Vincent Reynouard
Centre pénitencier de Valenciennes
N° d’écrou: 33034 [à ne pas omettre!]
75 rue Lomprez
B.P.80 455
59322 VALENCIENNES Cedex

Merci à Radio Courtoisie qui reparle de Reynouard

Voici la transcription d’un extrait de l’émission « Le rendez-vous politique de la réinformation », diffusée sur Radio Courtoisie en direct le lundi 27 septembre 2010 (rediffusée ce mardi matin):

(…)
HENRY DE LESQUEN: Nous avions parlé dans notre précédent rendez-vous politique de la réinformation du cas d’un autre détenu condamné injustement à la prison, qui est Vincent Reynouard. Avez-vous compté le nombre de jours…

JEAN-YVES LE GALLOU: Oui mais, il faut le savoir: pour un simple délit d’opinion, rappelons-le, pour un simple délit d’opinion!

HdL : Il a contesté l’histoire officielle…

JYLG: Il a été condamné à un an de prison et ce alors que, actuellement, en France, on ne met personne en prison tant que la condamnation n’excède… et ce n’est même pas un an, c’est deux ans: en dessous de deux ans de prison ferme on ne va plus en prison en France; simplement parce qu’il n’y a pas de place et que la loi le permet: loi aussi votée récemment, au cours des deux dernières années.

HdL: Une loi Sarkozy.

JYLG: Eh bien Vincent Reynouard, lui, pour simple délit d’opinion a été condamné à un an de prison. Il était en Belgique. La France a demandé son extradition. Il a été arrêté en Belgique. Il a été extradé et ça fait maintenant 40 jours qu’il est en prison à Valenciennes, 40 jours qui doivent s’ajouter à, je crois, 60 ou 70 jours [42 jours ­ ndlr] qu’il avait faits auparavant dans une prison belge, la question étant de savoir si les jours qu’il a faits en Belgique seront ou non décomptés. En tout cas voilà quelqu’un qui, pour un simple délit d’opinion…

HdL: C’est un militant révisionniste qui, comme, avant lui, Georges Theil et Alain Guionnet, a été condamné à la prison pour avoir contesté la manière dont les juifs sont morts dans les camps de concentration. Et en vertu de la loi Gayssot du 13 juillet 1990, ça s’appelle « contestation de crimes contre l’humanité », c’est le seul cas, extraordinaire, où on n’a pas le droit de discuter une opinion historique. C’est incroyable mais c’est vrai. Vous pouvez dire que le populicide vendéen n’a pas existé, que la Shoah des Arméniens est une fantaisie inventée par les ennemis des Turcs, que les Ukrainiens et les Cambodgiens n’ont jamais été victimes d’un génocide mais si, sur la Shoah des juifs, vous avez le malheur de discuter une virgule de la version officielle telle qu’elle a été inscrite dans le marbre par le Tribunal de Nuremberg ­ qui était quand même, je vous le rappelle, un tribunal où les vainqueurs ont jugé les vaincus, ce qui n’est pas exactement la meilleure manière de faire un jugement [au nom de ?] la justice universelle ­ eh bien à ce moment-là, en vertu de cette loi du 13 juillet 1990 du député communiste Gayssot on vous met en prison, on peut vous mettre en prison. C’est incroyable. Donc cette loi scélérate, il faut l’abroger absolument: les faits historiques se défendent par eux-mêmes; ils n’ont pas besoin d’une loi pour les défendre. Vous savez que Régis Debray, dans un livre qui s’appelle « Pour en finir avec les religions », a écrit quelque chose d’assez drôle à ce sujet. Il a dit: « L’Europe ne connaît plus le sacré, sauf deux points essentiels: les Droits de l’homme et Auschwitz. »

JYLG: Oui absolument.

HdL: Mais c’est la religion de la Shoah qui est maintenant la religion officielle, protégée par la loi Gayssot qui est une loi contre le blasphème. En tout cas, dire cela ce n’est pas [défendre ?] les opinions de Vincent Reynouard, simplement c’est dire que, quelle que soit l’absurdité de ses opinions ­ il pourrait dire que la Terre est plate, et il a le droit de le dire ­ on a le droit d’émettre une opinion, on ne devrait pas, en toute légitimité, dans un pays qui se croit un pays de liberté, jeter les gens en prison simplement parce qu’ils ont émis une opinion qui ne convient pas à la vérité officielle. Ça, c’est insupportable. Et il faut le savoir, il faut le dire parce que c’est un scandale.On pourrait protéger par la loi n’importe quelle opinion: on pourrait imaginer qu’il y ait une loi qui interdirait, par exemple, de contester le dogme du réchauffement climatique ­ on n’en est pas loin d’ailleurs…

JYLG: Oui, puisqu’on a accusé ceux qui ne croyaient pas au réchauffement climatique d’être des « négationnistes » et si on leur appliquait l’équivalent de la loi Gayssot ils seraient en prison aujourd’hui.

[…]

Radio Courtoisie <http://www.radiocourtoisie.fr&gt; (Puis cliquer, à droite, sur « Cliquer sur ce lien »).

Article du « Pamphlet » au sujet de Vincent Reynouard

Lu dans le périodique suisse Le Pamphlet (Case postale 998, CH-1001 Lausanne), n° 397 de septembre 2010, p. 3, dans la rubrique « Les nouvelles aventures… »:

Le révisionniste français Vincent Reynouard, condamné pour une brochure de seize pages intitulée « Holocauste? Ce que l’on vous cache… » dans laquelle il disait des choses que la loi Gayssot réprouve, a été récemment extradé de Belgique vers la France pour y purger la peine d’un an de prison prononcée en 2007 par le tribunal de Saverne (Haut-Rhin) et confirmée en 2008 par la Cour d’appel de Colmar. Vincent Reynouard est incarcéré à la maison d’arrêt de Valenciennes (1).

Vincent Reynouard se trouve évidemment dans une situation fort peu enviable et cela d’autant plus qu’il est père de famille nombreuse. J’ai toutefois été dérangée par le fait que, souvent, les auteurs des communiqués et commentaires que j’ai lus à propos de ses tribulations semblent considérer que le scandale de son emprisonnement réside non point tant dans l’application d’une loi totalitaire que dans le fait qu’on a arraché « ce père de huit enfants » à sa famille.

Né en 1969, Vincent Reynouard, pas plus que sa femme d’ailleurs, ne pouvait ignorer, au moment où il s’est lancé dans le combat révisionniste, qu’il allait au-devant de graves ennuis dans lesquels il entraînerait les siens: il avait dix ans quand le ciel est tombé sur les têtes du professeur Faurisson et de sa famille et dix-sept quand la soutenance de thèse d’Henri Roques a été invalidée. Qu’il ait choisi néanmoins de concevoir huit enfants relève évidemment de sa liberté personnelle et je me garderai de le juger. Mais on ne peut pas tirer argument de ce choix pour faire de lui une victime ­ ou un héros ­ plus digne de pitié ou d’admiration que, par exemple, Gaston-Armand Amaudruz qui, lui, est resté célibataire et a subi seul les foudres de notre 261bis.

Cela dit, il faut penser aux enfants, qui n’en peuvent mais. Aussi ne faut-il pas hésiter à leur tendre la main, car la situation financière de la famille Reynouard est très précaire (2).

Cependant, l’enjeu reste la lutte contre les lois liberticides qui permettent d’embastiller les mal-pensants.

A la suite de l’incarcération de Vincent Reynouard, l’historien français Paul-Eric Blanrue a lancé une pétition réclamant l’abrogation de la loi Gayssot et la libération du révisionniste. Il n’est pas nécessaire d’être Français pour signer cette pétition. Il suffit d’envoyer ses nom, prénom et commune de domicile à l’adresse électronique suivante:

<eugenie.blanrue@laposte.net>. Le fait de ne pas avoir accès à internet ne doit pas servir d’excuse: il y a toujours dans les environs un parent ou un ami serviable pour qui le web n’a pas de secrets (3).

Je ne crois pas une minute que cette pétition suffira à obtenir l’abrogation de la loi, mais elle peut avoir un impact considérable si le nombre de signatures est énorme, et plus encore si lesdites signatures émanent de tous les défenseurs de la liberté d’expression, de quelque horizon qu’ils viennent, révisionnistes ou non.

Mariette Paschoud

(1) Numéro d’écrou 33034 / 75 rue Lomprez / B.P. 80 455 / F-59322 Valenciennes Cedex (le prisonnier n’a pas le droit de recevoir par la poste de l’argent, des livres, des revues, des timbres ou des enveloppes réponse affranchies).

(2) On peut envoyer de l’argent (mais pas de chèques) à Madame Reynouard à l’adresse suivante: Urbain Cairat / Case postale 1528 / CH-1820 Montreux.

(3) On peut se créer gratuitement en quelques minutes une adresse électronique sur le site http://www.romandie.com.

La déclaration complète de Noam Chomsky pour la libération de Vincent Reynouard et contre la loi Gayssot

J’apprends que Vincent Reynouard a été condamné et mis en prison au nom de la loi Gayssot et qu’une pétition circule pour protester contre ces mesures. Je ne connais rien à propos de Monsieur Reynouard, mais je considère la loi Gayssot comme complètement illégitime et en contradiction avec les principes d’une société libre, tels qu’ils ont été compris depuis les Lumières. Cette loi a pour effet d’accorder à l’État le droit de déterminer la vérité historique et de punir ceux qui s’écartent de ses décrets, ce qui est un principe qui nous rappelle les jours les plus sombres du stalinisme et du nazisme. Si la justification de la loi Gayssot est d’interdire les « opinions abominables » ou de faire respecter le droit « de ne pas craindre de vivre dans un climat » (1) de préjugés et de racisme, alors il devrait être évident que, si de telles lois étaient appliquées de façon impartiale, elles rendraient illégales une grande partie des propos exprimés  publiquement qui, même si on peut les considérer comme ignobles, devraient certainement être autorisés dans une société libre et qui, en fait, le sont, sans même que cela ne soulève la moindre question.

Par conséquent, je souhaite exprimer mon soutien à la pétition contre l’application de cette loi dans le cas de Monsieur Reynouard (ou dans tout autre cas).

Noam Chomsky, le 5 septembre 2010.

(1) Référence aux termes utilisés par le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU pour justifier la loi Gayssot : http://www1.umn.edu/humanrts/hrcommittee/French/jurisprudence/550-1993.html .

°) LA DÉCLARATION COMPLÈTE DE NOAM CHOMSKY :
En français :
J’apprends que Vincent Reynouard a été condamné et mis en prison au nom de la loi Gayssot et qu’une pétition circule pour protester contre ces mesures. Je ne connais rien à propos de Monsieur Reynouard, mais je considère la loi Gayssot comme complètement illégitime et en contradiction avec les principes d’une société libre, tels qu’ils ont été compris depuis les Lumières. Cette loi a pour effet d’accorder à l’Etat le droit de déterminer la vérité historique et de punir ceux qui s’écartent de ses décrets, ce qui est un principe qui nous rappelle les jours les plus sombres du stalinisme et du nazisme. Si la justification de la loi Gayssot est d’interdire les « opinions abominables » ou de faire respecter le droit « de ne pas craindre de vivre dans un climat »[1] de préjugés et de racisme, alors il devrait être évident que, si de telles lois étaient appliquées de façon impartiale, elles rendraient illégales une grande partie des propos exprimés  publiquement qui, même si on peut les considérer comme ignobles, devraient certainement être autorisés dans une société libre et qui, en fait, le sont, sans même que cela ne soulève la moindre question.
Par conséquent, je souhaite exprimer mon soutien à la pétition contre l’application de cette loi dans le cas de Monsieur Reynouard (ou dans tout autre cas).
Le 5 septembre 2010.

The full statement from Noam Chomsky to the release of Vincent and the repeal of the law Gayssot

I understand that Vincent Reynouard has been condemned and jailed under the Gayssot law, and that a petition is being circulated in protest against these actions.  I know nothing about Mr. Reynouard, but regard the Gayssot law as entirely illegitimate, inconsistent with the basic principles of a free society as these have been understood since the Enlightenment.  The law in effect grants the state the right to determine historical truth and to punish departure from its edicts, a principle reminiscent of the dark days of Stalinism and Nazism. If the justification of the Gayssot law is to ban « horrendous views« , or to protect the right to « live free from fear of an atmosphere » of prejudice and racism, then it should be obvious that, if such laws were applied impartially, they would criminalize a vast range of public discourse, which, however despicable one may find it, should certainly be permitted in a free society, and indeed is, with no question being raised.

Accordingly, I would like to register my support for the petition protesting the application of this law in this (or any) case.

Noam Chomsky, September, 5th 2010.

« Monde & Vie » et l’affaire Reynouard

Lu dans la dernière livraison du bimensuel Monde & Vie (20 septembre 2010) à la rubrique « Courrier des lecteurs ».

VINCENT REYNOUARD

J’ai eu le privilège, grâce à une amie qui l’a enregistré à mon intention, d’écouter l’échange de propos auquel Eric Letty a récemment participé sur Radio-Courtoisie au sujet de l’incarcération pour délit d’opinion de Vincent Reynouard. Si « Monde et Vie », sous sa direction, faisait dorénavant preuve de la même indépendance d’esprit que Radio-Courtoisie sous celle d’Henry de Lesquen, et venait enfin à évoquer dans ses colonnes le scandale que constitue cette incarcération pour délit d’opinion, j’irais même jusqu’à lui pardonner, par exemple, d’ouvrir si souvent ses colonnes aux délires shoatiques d’un abbé de Tanoüarn !

Mais je profite de cette occasion de lui écrire pour lui faire l’amical reproche suivant: celui de s’être récrié, au cours du susdit débat radiophonique, qu’en dépit de sa formation d’historien il n’était pas révisionniste… comme si un historien digne de ce nom ne devait pas être, d’abord et avant tout révisionniste, faute de quoi il ne serait qu’un pitoyable rabâcheur d’histoires! A moins qu’il n’ait à dessein confondu révisionnisme et négationnisme, ce qui de sa part serait consternant!

M.D., 29000 Quimper

REPONSE D’ERIC LETTY:

Je pense que l’histoire ne naît pas de la révision, mais de la controverse. Comme le dit fort justement Jean-Yves Le Gallou, toute recherche suppose de pouvoir être discutée, et la recherche historique ne fait pas exception à la règle. Or sur ce chapitre de la Deuxième Guerre mondiale, la discussion est fermée; le dogme et l’acte de foi se substituent à l’histoire. Cela interdit non seulement la controverse, mais le dialogue et même la simple écoute d’autrui. J’estime que l’analyse que développe l’abbé de Tanoüarn n’a rien d’un délire et qu’elle est au contraire intéressante. Certains lecteurs y ont, comme vous, réagi vivement; je ne suis pas sûr que ces réactions auraient été aussi vives s’il ne pesait pas un interdit, un tabou au sens le plus littéral du terme sur ce point d’histoire. A cet égard, la loi Gayssot, votée à l’époque par la droite comme par la gauche, est une loi totalitaire et empoisonnée. Non contente [sic] d’interdire le débat, elle accuse implicitement les personnes qui ne pensent pas dans le sens imposé d’être des antisémites et des nazis, ce qui est d’autant plus imbécile que, comme je le rappelais sur le plateau d’Henry de Lesquen, le fondateur du « révisionnisme », Paul Rassinier, fut député SFIO, résistant et déporté à Buchenwald. Quant au fond de la question, ma conviction est que les nazis ont déporté des Juifs par familles entières et les ont éliminés physiquement en tant que tels, ce qui me paraît plus important que les méthodes utilisées pour les tuer. Je n’en écrirai pas davantage, puisque précisément le débat est interdit et que, si vous n’êtes pas d’accord avec moi, des élus qui passent leur temps à donner des leçons de tolérance vous interdisent de le dire.

Quant à enfermer derrière les barreaux un père de famille de huit enfants pour un délit d’opinion portant sur un sujet historique, à une époque où l’on n’incarcère même plus les voyous qui frappent les policiers à coups de marteau, cela me paraît relever du totalitarisme que les amis communistes de M. Gayssot savent si bien pratiquer, avec la complicité des pharisiens et des moutons.

La préhistoire de l’affaire Reynouard

L’intervention de Noam Chomsky en faveur de la pétition initiée par Paul-Éric Blanrue va inéluctablement faire sortir le scandale que constitue l’incarcération pour délit d’opinion d’un père de huit enfants, que la presse que l’on dit grande en raison de ses tirages avait jusqu’ici tenu sous le boisseau.

Mais cette affaire avait commencé en 1997, François Bayrou étant ministre de l’Éducation « nationale ».

La Vieille Taupe n’était pas parvenue alors à rompre la loi du silence médiatique, en dépit de la diffusion de milliers de cartes postales (reproduites ci-dessous).

Mais tout fini par arriver.

C’est le moment de faire connaître ce que les médiats étaient parvenus à étouffer à l’époque.

Un complément d’information viendra en temps utile.

En attendant nous vous invitons à faire circuler ces documents historiques : l’entrée en résistance spontanée des élèves de Vincent Reynouard à la rentrée des vacances scolaires, lorsqu’ils apprirent qu’il avait été révoqué pendant les vacances !

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, demande la libération de Vincent Reynouard

Le président de l’Institut du Pays Libre, Bernard Antony, a publié un billet sur son site, où il demande la libération de Vincent Reynouard et l’abolition de la loi Gayssot.


C’est avec stupéfaction et indignation que j’ai appris la condamnation à la prison du « négationniste » français Vincent Reynouard, père de huit enfants. Je ne partage rien des convictions « national-socialiste » de ce dernier, rien de ses convictions racistes et rien non plus de son étrange « version radicale du catholicisme». Tout cela est pour moi aberrant.

Mais il n’en demeure pas moins que Vincent Reynouard est condamné pour délit d’opinion. Alors que l’on n’embastille pas ceux qui nient les génocides du communisme, en Ukraine, au Cambodge et ailleurs, ceux qui nient le génocide des Arméniens et autres chrétiens exterminés par le régime maçonnique des Jeunes-Turcs.

Et pire encore, il y a la négation de ces génocides par occultation, le véritable mémoricide qui est hélas le fait de la plupart des livres d’histoire par lesquels on organise l’amnésie nationale et internationale des crimes les plus gigantesques contre l’humanité.

Depuis son vote en juillet 1990 par un Parlement de méduses, la loi Rocard-Gayssot n’a finalement cessé d’instaurer par un effet pervers, comme un climat de doute sur l’immense abomination du nazisme et son exterminationnisme dont sainte Bénédicte de la Croix (Edith Stein) et saint Maximilien Kolbe assassinés à Auschwitz ont été parmi une immense foule des victimes emblématiques.

Avec une grande lucidité, la grande journaliste et écrivain français de confession juive, Annie Kriegel, avait analysé et dénoncé dans Le Figaro le 3 avril 1990, cette loi confiant au pouvoir judiciaire de « traquer le délit d’opinion et d’expression ». J’ai maintes fois cité l’essentiel de son texte et je le tiens à disposition de tous.

Depuis, Elisabeth Badinter et cinq cent historiens ont dénoncé à leur tour les « lois mémorielles » visant à accréditer en histoire « une vérité officielle ».

Il n’est que temps d’abolir la loi scélérate Rocard-Gayssot.

Les négationnistes de toutes les monstruosités totalitaires, Jeune-Turc, nazie ou communiste engendrées dans la logique de la révolution jacobine exterminatrice de la Vendée doivent être réfutés mais non persécutés. Ou bien alors, la police de la pensée doit tous les enfermer. Alors Vincent Reynouard ne sera pas le seul !

A l’évidence, son emprisonnement est à la fois bête et méchant.

Il faut abolir la loi Rocard-Gayssot.

Il faut libérer Reynouard.

Il faut punir l’injure et la diffamation et toutes les incitations à la perversion. Même contre les chrétiens !

Il ne faut pas punir le délit d’opinion.

Il faut laisser cheminer la vérité au risque de la liberté.

Bernard Antony.

Texte de Robert Faurisson après les prises de position favorables à Vincent de Noam Chomsky et Jean Bricmont

Texte de Robert Faurisson après l’annonce du soutien de Noam Chomsky à la pétition pour l’abolition de la loi Gayssot et la signature de cette pétition par Jean Bricmont publié sur le site non-officiel du professeur Faurisson. Vous pouvez également consulter l’article « En prison pour un an parce qu’il ne croit pas à la magique chambre à gaz« ).


Peut-on mettre un homme en prison pour un an et le condamner à verser 60 000 € au Trésor public essentiellement parce que cet homme dit et écrit que les prétendues chambres à gaz nazies n’ont jamais existé ni même pu exister ?

La réponse est oui.

Même en France, patrie des droits de l’homme ?

La réponse est encore oui.

Même si cet homme est père de huit enfants et que sa femme et ses enfants se retrouvent ainsi quasiment sans ressources ?

La réponse est encore oui.

Se peut-il que, d’un commun accord et sans qu’il soit besoin d’une concertation ou d’un complot, les grands médias du monde occidental (presse, radio, télévision) se soient spontanément entendus pour passer sous silence ce crime contre la liberté d’opinion, de recherche et d’expression ?

La réponse est désespérément oui.

Cependant voici qu’un homme se lève, qui s’appelle Paul-Eric Blanrue. Il a le courage et l’énergie d’élever une protestation publique en faveur de Vincent Reynouard mais les médias, eux, persistent dans leur silence ainsi que les intellectuels en place et les universitaires. Tout ce monde-là semble approuver ou consentir mais, plus probablement, il a peur ; il n’ose contrarier les puissants, qui tiennent la bourse et le fouet.

Nous risquons alors de perdre tout espoir dans les capacités de nos contemporains à venir au secours d’une victime de la tyrannie.

Mais, peu à peu, souterrainement, le temps a fait son œuvre. Et Internet a donné l’éveil. Jusqu’à ce jour enfin du 8 septembre 2010 où l’historien Paul-Eric Blanrue est en mesure de nous annoncer que deux intellectuels prestigieux, Jean Bricmont et Noam Chomsky, joignant leurs voix à celles de centaines de protestataires dont l’intrépide Dieudonné, clament leur désaccord avec une loi inique (la loi Fabius-Gayssot) et avec ceux qui, dans le cas de Vincent Reynouard, ont osé appliquer cette loi comme l’ont successivement fait, en première instance, les trois magistrats de Saverne, puis, en appel, les trois magistrats de Colmar.

Vincent Reynouard et sa famille résidaient à Bruxelles. Quand les autorités françaises ont décidé de l’interner, elles ont eu l’aplomb d’user du « mandat d’arrêt européen » pour obtenir son incarcération suivie de son extradition vers la France. Il sera intéressant de connaître un jour les noms de ces hauts fonctionnaires belges ou français des ministères de la Justice, des Affaires étrangères et de l’Intérieur qui ont prêté la main à cette opération.

Les révisionnistes ne cessent depuis toujours et, avec une particulière insistance, depuis 1978-1980, de proposer un débat public sur le résultat de leurs travaux. Ce débat, tôt ou tard, ils l’obtiendront.

Robert Faurisson, 8 septembre 2010.

Commentaire sur un communiqué de Jean Bricmont et Paul-Eric Blanrue


Peut-on mettre un homme en prison pour un an et le condamner à verser 60 000 € au Trésor public essentiellement parce que cet homme dit et écrit que les prétendues chambres à gaz nazies n’ont jamais existé ni même pu exister ?
La réponse est oui.
Même en France, patrie des droits de l’homme ?
La réponse est encore oui.
Même si cet homme est père de huit enfants et que sa femme et ses enfants se retrouvent ainsi quasiment sans ressources ?
La réponse est encore oui.
Se peut-il que, d’un commun accord et sans qu’il soit besoin d’une concertation ou d’un complot, les grands médias du monde occidental (presse, radio, télévision) se soient spontanément entendus pour passer sous silence ce crime contre la liberté d’opinion, de recherche et d’expression ?
La réponse est désespérément oui.
Cependant voici qu’un homme se lève, qui s’appelle Paul-Eric Blanrue. Il a le courage et l’énergie d’élever une protestation publique en faveur de Vincent Reynouard mais les médias, eux, persistent dans leur silence ainsi que les intellectuels en place et les universitaires. Tout ce monde-là semble approuver ou consentir mais, plus probablement, il a peur ; il n’ose contrarier les puissants, qui tiennent la bourse et le fouet.
Nous risquons alors de perdre tout espoir dans les capacités de nos contemporains à venir au secours d’une victime de la tyrannie.
Mais, peu à peu, souterrainement, le temps a fait son œuvre. Et Internet a donné l’éveil. Jusqu’à ce jour enfin du 8 septembre 2010 où l’historien Paul-Eric Blanrue est en mesure de nous annoncer que deux intellectuels prestigieux, Jean Bricmont et Noam Chomsky, joignant leurs voix à celles de centaines de protestataires dont l’intrépide Dieudonné, clament leur désaccord avec une loi inique (la loi Fabius-Gayssot) et avec ceux qui, dans le cas de Vincent Reynouard, ont osé appliquer cette loi comme l’ont successivement fait, en première instance, les trois magistrats de Saverne, puis, en appel, les trois magistrats de Colmar.
Vincent Reynouard et sa famille résidaient à Bruxelles. Quand les autorités françaises ont décidé de l’interner, elles ont eu l’aplomb d’user du « mandat d’arrêt européen » pour obtenir son incarcération suivie de son extradition vers la France. Il sera intéressant de connaître un jour les noms de ces hauts fonctionnaires belges ou français des ministères de la Justice, des Affaires étrangères et de l’Intérieur qui ont prêté la main à cette opération.
Les révisionnistes ne cessent depuis toujours et, avec une particulière insistance, depuis 1978-1980, de proposer un débat public sur le résultat de leurs travaux. Ce débat, tôt ou tard, ils l’obtiendront.
8 septembre 2010