Archives de Catégorie: Vincent en prison

Pensez à l’anniversaire de Vincent Reynouard

Vendredi prochain, 18 février, le prisonnier révisionniste français Vincent Reynouard, père de 8 enfants emprisonné depuis le 9 juillet pour avoir diffusé une petite brochure aura 42 ans.

Pensez à lui envoyer demain ou après-demain une petite carte de Bon Anniversaire: non seulement parce qu’il le mérite mais aussi pour impressionner la prison et, surtout, le JAP (juge d’application des peines) si intolérant à son égard et qui ne manquera pas d’apprendre que nous sommes nombreux à protester contre l’incarcération de Vincent et à déplorer son refus de lui accorder la moindre remise de peine.
Voici l’adresse du prisonnier:

Monsieur Vincent Reynouard
N° 33 034
Maison d’arrêt de Valenciennes
BP 80 455
F-59322 VALENCIENNES Cedex
(France)

Envoyez-lui un petit mot de Bon Anniversaire!

Vendredi prochain, 18 février, le prisonnier révisionniste français Vincent Reynouard aura 42 ans. (*) 

Pensez à lui envoyer demain ou après-demain une petite carte de Bon Anniversaire: non seulement parce qu’il le mérite mais aussi pour impressionner la prison et, surtout, le JAP (juge d’application des peines) si intolérant à son égard et qui ne manquera pas d’apprendre que nous sommes nombreux à protester contre l’incarcération de Vincent et à déplorer son refus de lui accorder la moindre remise de peine.
Voici l’adresse du prisonnier:

Monsieur Vincent Reynouard
N° 33 034
Maison d’arrêt de Valenciennes
BP 80 455
F-59322 VALENCIENNES Cedex
(France)

Cliquer pour accéder à Vincent-Reynouard-Holocauste-Ce-Que-Lon-Vous-Cache.pdf

(*) Signalons à nos derniers inscrits que Vincent Reynouard, père de 8
enfants, est emprisonné depuis le 9 juillet pour avoir diffusé une brochure
de 16 pages intitulée « Holocauste? Ce que l’on vous cache ». Cette brochure
peut être consultée en ligne à l’adresse suivante:

Envoyez-lui un petit mot de Bon Anniversaire!Vendredi prochain, 18 février, le prisonnier révisionniste français Vincent Reynouard aura 42 ans. (*)

Pensez à lui envoyer demain ou après-demain une petite carte de Bon Anniversaire: non seulement parce qu’il le mérite mais aussi pour impressionner la prison et, surtout, le JAP (juge d’application des peines) si intolérant à son égard et qui ne manquera pas d’apprendre que nous sommes nombreux à protester contre l’incarcération de Vincent et à déplorer son refus de lui accorder la moindre remise de peine.
Voici l’adresse du prisonnier:

Monsieur Vincent Reynouard
N° 33 034
Maison d’arrêt de Valenciennes
BP 80 455
F-59322 VALENCIENNES Cedex
(France)

Cliquer pour accéder à Vincent-Reynouard-Holocauste-Ce-Que-Lon-Vous-Cache.pdf

(*) Signalons à nos derniers inscrits que Vincent Reynouard, père de 8
enfants, est emprisonné depuis le 9 juillet pour avoir diffusé une brochure
de 16 pages intitulée « Holocauste? Ce que l’on vous cache ». Cette brochure
peut être consultée en ligne à l’adresse suivante:

Envoyez-lui un petit mot de Bon Anniversaire!

Vincent Reynouard vous souhaite un Joyeux Noël à tous !

Voici un extrait d’une lettre de Vincent Reynouard, emprisonné depuis le 9 juillet pour avoir diffusé un fascicule de 16 pages qui a déplu. La lettre est datée « Valenciennes, le 16 décembre 2010 »:

 

 

(…)

Dans 9 jours ce sera Noël. Je le passerai seul, en cellule, devant ma table. J’aurais pu acheter, via la prison, du saumon fumé, du cassoulet, une bûche, des bonbons… pour améliorer mon ordinaire. Une liste nous a été donnée de douceurs disponibles à la vente. Si je ne l’ai pas fait, c’est tout d’abord par solidarité envers mes amis indigents de la prison. Une généreuse dame avait, en effet, accepté d’acheter 15 kg de chocolats qu’elle m’aurait envoyés et que j’aurais distribués autour de moi. Mais les autorités de la prison m’ont très aimablement rappelé que l’envoi de colis était interdit et que je n’étais pas la Croix-Rouge. Loin de vouloir me faire du mal elles agissent :

– parce que le règlement est le même pour tous ;

– pour me protéger, sachant que j’ai trop bon cœur et que certains détenus peu scrupuleux sont prêts à en profiter.

 

J’ai donc accepté sans protester et je demande à tout le monde de ne pas se méprendre sur les intentions réelles des autorités. Mais je refuse de bien manger sachant que, tout près, dans d’autres cellules, certains indigents n’auront rien. Donc j’ai délibérément choisi de ne rien acheter et de me contenter, moi aussi, de la seule « gamelle » de la prison.

 

Je le ferai aussi en pensant à Hermann Göring, à Joachim von Ribbentrop, à Julius Streicher, à Fritz Sauckel, à Ernst Kaltenbrunner et à tous les autres accusés de Nuremberg qui, voilà 65 ans, ont aussi mangé pauvrement en prison. Eux savaient, en outre, qu’ils ne reverraient plus jamais la liberté et qu’ils sortiraient de là dans un cercueil, laissant veuves et orphelins (F. Sauckel avait 10 enfants).

 

Je le ferai enfin en solidarité avec le peuple palestinien (l’une des premières victimes du mythe), les enfants irakiens victimes de l’uranium appauvri et tous ces miséreux victimes du Nouvel Ordre mondial fondé en 1945 sur les ruines du IIIe Reich.

En comparaison, mon sort est infiniment plus doux.

 

J’ajoute que, statistiquement, j’aurai encore trente Noël à vivre. Donc je ne vais pas pleurer pour un de perdu. Un seul ! Je pense à Horst Mahler, à Gerd Honsik, à Ernst Zündel, à Germar Rudolf, à Sylvia Stolz [à Wolfgang Fröhlich – Vincent n’était pas encore au courant de l’emprisonnement de Pedro Varela – Note de Bocage]… Leur sacrifice personnel est bien supérieur au mien.

 

Tous ces sacrifices permettront à la vérité d’apparaître et d’être reconnue dans un avenir plus ou moins proche. Dans son dernier rapport, l’Américain Bradley Smith a rappelé qu’en Europe les chercheurs révisionnistes actifs n’étaient qu’une demi-douzaine et qu’ils travaillaient seuls, en francs-tireurs, avec des moyens dérisoires; mais, pour les contrer, les fanatiques de la Mémoire dépensaient des centaines de millions en musées, livres, émissions, films et lobbying afin de faire voter un peu partout des lois répressives.

 

Ce simple fait, aveuglant, permettra de conclure immédiatement le jour où, enfin réveillée de son sommeil, l’humanité acceptera de voir la vérité.

Voilà d’ailleurs pourquoi le combat doit continuer. Souvent, on m’écrit: « Vous avez tout démontré, à quoi bon continuer? Retirez-vous et laissez le temps agir. » C’est oublier que, pour la plupart des gens, la pertinence du combat révisionniste apparaîtra tout d’abord à la lueur de la terrible répression dont il a été la victime. Lorsque, en 1988, j’ai découvert par hasard le « Rapport Leuchter », j’ai été très sévèrement ébranlé; mais c’est la façon dont, en France, le professeur R. Faurisson avait été traité qui m’a définitivement convaincu. Ce refus obstiné du débat, ces poursuites, cet acharnement… tout cela démasquait le menteur inquiet.

 

Mes adversaires parfois se gaussent: V. Reynouard? Un pauvre type, un déclassé qui s’entasse avec ses huit enfants et sa femme chez un ami qui le loge, qui sillonne Bruxelles à vélo pour donner des cours particuliers afin de nourrir sa tribu, qui diffuse artisanalement sa petite revue photocopiée… Pitoyable!

Pitoyable? Mais ce pauvre type, vous l’avez poursuivi, condamné, traqué, arrêté en vertu d’un mandat d’arrêt international et jeté en prison (où les places manquent). C’est la preuve que s’il ne possédait presque rien, il avait tout de même un petit quelque chose, un tout petit quelque chose qui vous effrayait: la vérité.

 

Le jour où nos adversaires entendront cela, ils pourront repenser à Pascal qui écrivait :

 

« La violence n’a qu’un cours borné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque: au lieu que la vérité subsiste éternellement et triomphe enfin de ses ennemis, parce qu’elle est éternelle et puissante comme Dieu même. »

 

Dans ce combat qui impose des sacrifices, je pense en premier lieu à mon épouse, si admirable, et à mes enfants qui, j’en suis persuadé, seront un jour fiers de leurs parents. Je remercie également tous ceux qui nous aident et qui nous soutiennent efficacement en diffusant les textes, en écrivant, en donnant… La victoire révisionniste sera aussi la vôtre.

 

Joyeux Noël à tous. On continue.

 

Vincent Reynouard

 

Vers un soutien d’Amnesty International à Vincent Reynouard ? Le CSVR participe au Marathon d’Amnesty International

Il faisait frais ce 12 décembre au matin… très frais ! Cela n’a pas empêché un groupe de coureurs motivés de participer dans le Sud-Est de la France au Cross organisé dans le cadre du « Marathon de Signatures » d’Amnesty International, au profit de Vincent Reynouard.

Au programme : courir en portant les tee-shirts de soutien à Vincent Reynouard pour interpeller les coureurs et les spectateurs sur le sort de ce dissident emprisonné qui, malheureusement, ne figure pas (encore) sur les listes des dissidents  défendus par Amnesty International.

Cet oubli a été réparé : après l’effort… le militantisme. Après avoir repris quelques forces, nos courageux coureurs sont repartis à l’attaque : distribution de tracts, collage d’autocollant, informations à ceux qui le demandaient.

 

S’agissant d’un « Marathon des signatures », nous encourageons ceux qui ne l’auraient pas encore fait à signer la pétition pour l’Abrogation de la Loi Gayssot et la libération de Vincent Reynouard (voir plus bas).

 

Courir c’est bien.
Courir pour un dissident du bout du monde, c’est généreux.
Courir pour un dissident français emprisonné en France, c’est mieux

 

 

 

Liens :

Amnesty International France : <www.amnesty.fr>
Amnesty International Monde : <www.amnesty.org>
Marathon des signatures : <http://www.marathondessignatures.com>
CSVR : <https://csvr.wordpress.com>
Abrogeons la loi Gayssot : <http://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com>
Patriote Productions : <http://patrioteprod.free.fr>

Tract à diffuser : De la Chine à la France : libération de tous les dissidents !

Voici un tract diffusé à l’occasion de la visite en France du dictateur Hu Jin Tao.

Pour l’imprimer, vous pouvez le télécharger à partir du lien ci-dessous :

De la Chine à la France : libération de tous les dissidents !

En France comme en Chine : Libérons les dissidents !

Communiqué de presse du CSVR à l’occasion de la visite en France du dictateur chinois Hu Jin Tao.

En France comme en Chine : Libérons les dissidents !

Un vaste mouvement de protestation se développe en France à l’occasion de la visite du dictateur communiste Hu Jin Tao. Une indignation populaire soutenue par les médiats et quelques hommes politiques et à laquelle s’associe le Comité de soutien à Vincent Reynouard (CSVR). Il est inadmissible que la France reçoive avec les plus grands égards, des tyrans qui emprisonnement les dissidents politiques.
Pourtant, ces atteintes inqualifiables aux plus élémentaires droits de l’homme ne sont pas limitées au seuls laogaïs chinois. L’Europe est également frappé de ce mal totalitaire.

En France, Vincent Reynouard, un ingénieur chimiste, père de huit enfants est actuellement emprisonné pour délit d’opinion par une loi inique, la loi Gayssot, du nom du député stalinien qui l’a inspiré. En 2010, cette loi de persécution sévit alors même qu’elle apparaît anticonstitutionnelle aux yeux de tous. Robert Badinter, ancien ministre de la Justice, ancien président du Conseil constitutionnel a ainsi déclaré sur France Info, le 14 octobre 2010 dernier : « le Parlement n’a pas à dire l’histoire. […] Les lois mémorielles […] n’ont pas leur place dans l’arsenal législatif. […] [La loi] n’a pas à prendre parti dans une querelle historique ou tout simplement à affirmer un fait historique même indiscutable. […] la Constitution ne le permet pas. »

En Allemagne, les avocats Horst Mahler et Sylvia Stolz ont été condamnés à 11 ans et 5 ans de prison tandis qu’en Autriche sont détenus depuis des années Wolfgang Fröhlich et Gerd Honsik au nom de lois liberticides analogues dans le plus grand silence médiatique.

Le célèbre intellectuel américain Noam Chomsky, le professeur belge Jean Bricmont, Jean Brière, ancien porte-parole des Verts, l’ancien ministre Jacques Toubon et bien d’autres ont dénoncé cette loi et les condamnations judiciaires contre les libres chercheurs, qu’ils soient historiens, universitaires, juristes ou journalistes.

Inacceptable en Chine, comment tolérer le délit d’opinion en France républicaine et en Europe continent des Droits de l’Homme et du citoyen ?

Le Comité de soutien à Vincent Reynouard demande aux autorités françaises de montrer l’exemple à la Chine en libérant Vincent Reynouard et en le rendant à sa femme et à ses enfants et en abrogeant la scandaleuse loi Gayssot. Les journalistes sincères ne peuvent participer à cette forfaiture politique et juridique rendue au nom du peuple français et doivent rompre l’Omerta.
C’est à cette seule condition que la France et les grands médiats seront fondés à exiger la libération de tous les prisonniers politiques, opposants et dissidents chinois.

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

C’est ce que proclame l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme.

Le Comité de soutien à Vincent Reynouard.

-Comité de soutien à Vincent Reynouard : <https://csvr.wordpress.com/>
-Pétition pour l’abrogation de la loi Gayssot : <http://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com/>

Interview de Marina, la courageuse épouse de Vincent Reynouard

Entretien accordé par l’épouse de Marina au site Libération de tous les prisonniers politiques.

 

1) Bonjour Marina ! Le moins que l’on puisse dire est que votre mariage avec Vincent est une fabuleuse aventure… A l’instant où il se trouve en prison et que vous avez tous les deux, de surcroit, huit enfants à éduquer, parvenez-vous à trouver du repos ?

Pour le moment, il est impossible de trouver une minute pour me reposer, car en plus de mes occupations maternelles, s’ajoute l’immense travail de secrétariat, l’abondante correspondance avec Vincent et les multiples sorties et activités avec les enfants (tantôt les grands, tantôt les petits) afin qu’ils ne souffrent pas de l’absence de leur cher papa.

2) Quel est votre état physique et moral au moment où nous écrivons ces lignes ?

Pour le moment, je suis plutôt épuisée mais c’est le lot de toutes les mères de famille nombreuse ayant eues plusieurs grossesses rapprochées et ayant encore des petits qui appellent chaque nuit. Mon moral, comme pour beaucoup, oscille. A bout de nerfs, je me sens parfois submergée par les émotions : tristesse, révolte. Bref, c’est la tempête dans ces moments-là, on se sent à bord d’une galère qu’on ne maîtrise plus. Mais cela reste superficiel et passager au fond de mon âme je reste bien amarrée sur le roc : Notre Seigneur Jésus-Christ.

3) Durant la cavale de Vincent, la police débarquait régulièrement à votre domicile pour voir s’il n’y était pas, y compris à 5h du matin… N’avez-vous pas l’impression que l’appareil répressif d’Etat s’en est pris à votre mari comme s’il s’agissait d’un véritable criminel violeur ?

Certains individus du genre s’en tirent mieux que Vincent au niveau des sentences. Oui, vous avez entièrement raison, je me dis souvent qu’ils n’ont aucun mérite à s’en prendre à un écrivain qui ne possède aucune arme et qui ne s’est jamais défendu physiquement. Les violeurs, les assassins ont plus de liberté finalement, combien de récidivistes traînent encore dans nos villes ?

4) Est-il arrivé que Vincent soit présent à votre domicile lorsque la police est passée ? Si oui, où s’était-il caché ?

Oui, c’est arrivé une fois, mais vous comprendrez que je ne puis vous dire où il s’était caché. L’aventure était plutôt cocasse (une vraie histoire belge) puisqu’ils ne l’ont pas trouvé.

5) Parvenez-vous facilement à entretenir des contacts avec Vincent ? Pouvez-vous facilement lui refiler des affaires de première nécessité ?

Nous nous écrivons régulièrement, la difficulté est le laps de temps qui s’écoule entre l’envoi d’un courrier à Vincent et sa réponse : une semaine. Pendant ce temps, la situation change ainsi que l’état d’esprit dans lequel nous étions. Ainsi il y a toujours un décalage et comme l’échange est ralenti, si un problème est évoqué, cela traîne en longueur pour le résoudre. Pour ce qui est des affaires, c’est très difficile de bien les faire parvenir. Pour l’heure, je sais que Vincent n’a toujours par reçu les parkas, blousons et pullovers que je lui avais transmis par l’intermédiaire d’un ami abonné de Valenciennes qui attend depuis fin août son laissez-passer – qu’il a déjà réclamé plusieurs fois- pour apporter tous ces vêtements à Vincent. Donc l’inquiétude est qu’il attrape une grippe car il n’a que les vêtements qu’il avait sur lui en juillet et ceux de la prison. Impossible de lui faire parvenir des vitamines ou remèdes, ni même des livres, des timbres ou autres choses.

6) Entretenez vous des contacts avec des personnalités politiques soutenant votre mari ?

Début aout, j’ai été avertie de la pétition de Paul-Eric Blanrue. Je me suis alors mise en contact avec lui, nous nous sommes rencontrés une fois le 8 septembre. Ce jour, Mr Blanrue m’a révélé le soutien de l’intellectuel Noam Chomsky à la pétition, elle fut annoncée le lendemain sur les différents sites internet. Depuis la mi-septembre, rentrée des classes, obligeants le suivi scolaire des enfants et une plus grande régularité niveau horaire (à l’opposé des vacances plutôt bohème), je mets un frein aux emails et différents contacts.

7) Au cours d’une telle épreuve, il est important d’être soutenu par son entourage… Tout va bien à ce niveau ? Il faut dire que les activités de votre mari sont très controversées…

Au niveau de l’entourage familial, la discrétion est gardée, je me sens soutenue mais nous n’en parlons pas. Du côté des amis, les soutiens sont nombreux : des jeunes du comité de soutien ont organisé une soirée “cochon grillé” à Toul, une personne a crée l’autocollant “libérez l’histoire, libérez Reynouard”, Terre et Peuple lui a accordé une table ronde lors de la manifestation du 24 octobre.

Dieudonné m’a invité à son spectacle avec les enfants. Des jeunes de Belgique se proposent de faire des T-shirt et une fête pour la sortie de Vincent. Fin septembre, les enfants ont reçu un colis en provenance d’Allemagne contenant 23 tablettes de chocolat et 13 paquets de bonbons! et puis un colis en provenance d’Italie rempli d’affaires scolaires etc. Rivarol passe régulièrement des articles de soutien en faveur de notre famille, et, comme pour les otages, affiche le nombre de jours passés par Vincent en prison depuis le 7 juillet. Par ailleurs j’ai reçu de nombreux courriers même d’Australie, un septuagénaire est venu d’incognito de Suisse allemande m’apporter quelques billets. Les aides, comme vous le voyez, viennent de toutes parts, toutes tendances politiques, idéologiques et religieuses. Enfin, n’oublions de pas citer l’humble dévouement de cette dame qui transmet sur internet tous les communiqués de Vincent.

8 ) Si ce n’est pas trop indiscret, comment avez-vous rencontré Vincent ? Il paraît que vous étiez de gauche à la base ?

J’ai rencontré Vincent alors que j’étais encore étudiante à Caen par le biais d’un ami. Je ne vous en dirai pas plus. J’ai effectivement porté un badge “touche pas à mon pote” et admiré François Mitterrand. Il me semblait que la France avait, dans les années 80, un chef d’Etat “hors paire”, non hostile au révisionnisme d’ailleurs, tout comme Jospin, ministre à l’époque qui était un ami du révisionniste Pierre Guillaume.

9) Certains médias l’accusent d’être “raciste”, au vu de ses fréquentations avec des personnalités dites d’ “extrême-droite” … Qu’en est-il réellement ?

Vincent n’est pas “raciste” car cela serait contraire à la morale catholique. Ainsi, cela ne le dérange pas d’aider des personnes quelque soit leur race. Cependant, d’un point de vue intellectuel, Vincent souscrit à l’idée que la pérennité d’une civilisation ne peut exister que s’il y a conservation du patrimoine biolgique. Un raisonnement simple, logique et historique, loin de toutes les idéologies ambiantes. Bien sûr, un minimum de métissage est inévitable à causes des relations nécessaires entre les peuples. Or, ici, on nous impose le métissage …

10) Pensez-vous que cet emprisonnement soit synonyme de défaite ?

Il s’agit presque d’un succès médiatique au contraire grâce à Paul-Eric Blanrue qui a vraiment fait tout ce qu’il a pu pour alerter journalistes, ministres et autres. On a jamais entendu autant parler de Vincent sur Internet, Radio Courtoisie et quelques journaux comme Rivarol, le Journal du Dimanche, le Monde des Livres et peut être d’autres. En Italie, cela bouge aussi depuis que ce grand universitaire Claudio Moffa a osé faire une heure de révisionnisme en chaire. Il me semble que Vincent illustre très bien par sa situation cette citation biblique : « Si le grain de blé ne meurt, il ne porte de fruit ».

11) Que souhaitez-vous à Vincent ? Que demandez-vous à Dieu ?

Je prie Dieu avec mes enfants de lui conserver un bon moral, une bonne santé et de ne pas souffrir de la séparation familiale. Vincent souhaiterait depuis 20 ans pouvoir débattre loyalement avec ses adversaires sur le sujet qui l’intéresse alors j’espère que son rêve se réalisera un jour. Il convient de rappeler que Vincent ne nie ni la souffrance des juifs, ni l’existence des camps de concentration. Nous sommes dans un pays qui revendique sa devise “liberté-égalité-fraternité”. Or, la loi Gayssot instaure une inégalité entre les citoyens. C’est pour cela que Robert Badinter a osé affirmer tout haut qu’elle était anticonstitutionnelle. Pourquoi ne pas donner droit aux Arméniens de créer une loi Gayssot pour interdire aux Turcs de contester le génocide arménien ? Où est l’égalité si tel historien peut parler mais pas tel autre ? Où est la liberté d’expression proclamée si haut par la France ?

Pour vous dire la tolérance de Vincent et son estime de la liberté, dernièrement il a été diffamé dans le Journal du Dimanche, quelqu’un lui a suggéré de porter plainte. Il a alors répondu : « Ils sont libres de me diffamer s’ils le veulent ». Voilà l’application de la liberté d’expression pour tous, comme aux Etats-Unis d’ailleurs. Par contre, sont interdits l’insulte, la diffamation, l’atteinte à la vie privée. Mais sur le sujet de la liberté d’expression, vous devriez interroger Jean Bricmont de l’université de Louvain-la-neuve, précurseur et coauteur avec Blanrue de la pétition. Je pense aussi à Maître John Bastardi Daumont, actuel avocat de Dieudonné et de Faurisson qui m’a expliqué la rupture d’égalité entre les citoyens et le vide juridique existant au niveau de l’apologie du révisionnisme (car seul le révisionnisme est punissable). Il y a aussi maître Jean Stevenin avocat de Vincent qui a une idée très percutante pour récuser les juges lors d’un prochain procès.

12) Avez-vous un petit mot pour les sympathisants de Vincent qui lisent cette interview ?

Un grand merci à tous qui de partout et tous bords nous sont venus en aide. Merci pour cet immense mouvement de solidarité envers Vincent et envers notre famille. Encore un appel, je sais que vous ne m’en voudrez pas, que Vincent puisse avoir encore plus de courrier pendant le mois de décembre. Toutes ces cartes postales et lettres qui lui ont été envoyées d’admiratrices et d’admirateurs y sont pour beaucoup dans la sauvegarde de son moral. Alors pour compenser l’absence de réjouissances familiales à Noël, je souhaiterais que chacun et chacune pense à lui renouveler son soutien par un mot ou quelques lignes.

Encore merci du fond du cœur à vous tous pour lui. Merci à vous et à bientôt.

Un grand merci pour cette interview Madame Reynouard ! Nous invitons tout le monde à vous joindre dans vos prières et à bien soutenir votre famille dans cette lourde épreuve !

LTPP (Libération de Tous les Prisonniers Politiques)

Le Comité de soutien à Vincent Reynouard présent à la XVe Table Ronde de Terre et Peuple

Le Comité de Soutien à Vincent Reynouard participait dimanche 24 octobre à la Table Ronde de Terre et Peuple.
Nous avions pour objectif de faire connaître l’emprisonnement de Vincent Reynouard et les raisons de son incarcération, ainsi que faire connaître le CSVR et son site. Nous souhaitions également diffuser la pétition pour  la libération de Vincent Reynouard et l’abolition de la loi Gayssot et enfin récolter des dons pour Vincent et sa famille.

Le CSVR remercie Terre et Peuple, en particulier Pierre Vial et Jean-Paul pour l’organisation et leur chaleureux accueil. Pour la première fois, le CSVR a pu tenir un stand qui nous a permis de diffuser informations et matériel de propagande. Nous remercions également Chard, Konk, Thibault de Chassey  et les personnes qui ont apporté leur aide humaine et matérielle.

Nous remercions tous ceux qui ont apporté dimanche leur aide ou leur soutien à Vincent Reynouard, par l’achat d’une carte postale, d’un tee-shirt, ou simplement par un don gratuit et ceux qui ont signé la pétition. Au-delà, merci à tous ceux qui soutiennent Vincent Reynouard et à sa famille par la diffusion de l’information ou tout autre action. Qu’ils recueillent ici le témoignage de notre gratitude.

Au total, le CSVR a pu récolter près de 500 €. Nous avons adressé ce jour un chèque pour Vincent Reynouard et sa famille.

stand du csvr table ronde terre et peuple 24 10 2010

Le stand du Comité de soutien à Vincent Reynouard lors de la table ronde de Terre et peuple le 24/10/10

Message de Vincent Reynouard au site « Libération de tous les prisonniers politiques »

Lettre de Vincent Reynouard publiée sur le site « Libération de tous les prisonniers politiques« .

 

Cela fait deux mois que je suis dans la prison de Valenciennes. Le 19 octobre, j’ai changé de cellule. Du quartier Est je suis passé au quartier Ouest. Ma nouvelle cellule est prévue pour une seule personne (un seul lit) ; elle est normalement réservée au « confinement », c’est-à-dire aux détenus qui, pour une raison ou pour une autre, doivent être mis à l’écart. La plupart du temps il s’agit de prisonniers qui, s’étant attiré la haine des autres, craignent pour leur sécurité. Il faut, en effet, savoir que l’univers carcéral est rempli de délateurs qui, contre un maigre avantage (ou même un simple espoir de maigre avantage) « donnent » d’autres détenus coupables de trafics (shit, portable…). Certains parviennent à passer inaperçus. Mais d’autres, qui parlent trop, acquièrent rapidement la réputation de « balances », ce qui peut leur créer de nombreux désagréments.

D’autres prisonniers sont, quant à eux, couverts de « dettes » : ils ont emprunté du tabac sans pouvoir, ensuite, rendre l’équivalent. Pour rembourser, ils peuvent accepter des missions périlleuses : véhiculer de la dope ; ramasser en promenade des sacs que des gens jettent de l’extérieur et qui contiennent des choses interdites en prison (on appelle ça « les missiles », leur ramassage est interdit, il est puni de « mitard ») ou, s’ils refusent, le plus sage est de rester en cellule, voire être en confinement…

La prison est un monde qui a ses règles : règles dictées par les autorités et règles non écrites venues des détenus. Mieux vaut n’enfreindre ni les unes ni les autres. Ici, la politique de sagesse consiste à parler le moins possible, à en savoir le moins possible et à rester à l’ écart de tous les trafics. Sachant que la cigarette (et le shit) reste la principale monnaie d’échange, le fait de ne pas fumer protège énormément, car le non-fumeur est automatiquement considéré comme un miséreux incapable de mener à bien une quelconque transaction.

Voilà pourquoi ma mise en « confinement » est sans lien avec une situation dangereuse. Ici, je suis vu comme un genre d’extraterrestre‚ un « écrivain », emprisonné juste pour avoir écrit « des trucs sur Israël » (ce qui révolte tous mes co-détenus), mais un extraterrestre « gentil », prêt à dessiner, à écrire des lettres et même à composer des poèmes à la demande. Bref, on me respecte, un respect mêlé d’ignorance car ces gens voient bien que nous ne sommes pas du même monde.

Je suis en cellule seul, tout simplement parce que les autorités de la prison n’ ont trouvé personne qui ait le même profil que moi : non-fumeur, qui se lève vers 4h du matin, qui ne regarde jamais la TV, passant ses journées à écrire, à apprendre l’allemand et à dessiner dans le calme… Nouvelle preuve qu’il n’y a aucun « complot » contre moi : les autorités de la prison ne me persécutent pas, bien au contraire. Elles respectent ce que je suis et tentent de rendre mon séjour ici le moins dur possible, dans le respect du règlement intérieur (je n’ ai aucun passe-droit). J’écris cela pour ceux qui, dans nos milieux, croient les Juifs surpuissants, capables de plonger leurs tentacules partout. Si c’était le cas, ils pourraient aisément faire de ma détention un véritable enfer, ce qui n’est pas le cas, loin de là.

Les gens ici m’apprécient à tel point que, du temps où j’étais seul dans une cellule pour deux, cinq autres détenus ont proposé de venir avec moi, afin de pouvoir bénéficier de calme et de conversations intéressantes. Les 17 et 18 octobre, suite à un couac administratif, un autre prisonnier – assez peu aimé pour des raisons plus ou moins bonnes – a partagé ma cellule. Il était aux anges et faisait tout pour m’être agréable. C’en était presque gênant. Lorsque, le 18 au soir, je lui ai annoncé mon départ, il est resté prostré pendant près de 20 minutes. (…)

J’aime bien, ici, lire Libé. Ce quotidien défend les prisonniers d’opinion du monde entier. Le 14 octobre, c’était Fahem Boukadous, un journaliste opposant tunisien condamné à 4 ans de prison pour « diffusion dinformation susceptible de porter atteinte aux personnes et à leurs biens » (Libé, 14 oct., p. 11). Quatre jours plus tard, une page entière était consacrée à Sonia Terhzaz, une Franco-Marocaine de 27 ans qui se bat pour la libération de son père, un colonel major marocain coupable d’avoir critiqué le régime et embastillé au terme « d’une parodie de procès » (Libé, 18 oct., p. 40). Le quotidien se lamentait : « La cause nest pas facile à vendre : un haut gradé à la retraite, cest moins “ sexy” quun activiste des droits de lhomme ». Sans doute. Et, tout au bas de l’échelle, il y a le révisionniste. Pour lui, pas une page, pas une ligne, pas un mot. Alors que l’affaire ne se passe pas au-delà des mers mais à moins de 300 km de Paris.

Pourtant, Libé publie des textes sans ambiguïté sur la libre recherche et l’objectivité en histoire : « L’ historien », écrit un professeur-formateur, doit « sinterdire une recherche partielle et partiale ». C’ était dans l’édition du 15 octobre, p. 7. Quelques pages plus loin on lisait, sous la plume du professeur d’histoire contemporaine à l’ université Paris VIII, Michèle Riot-Sarcey : « Non, décidément, lhistoire nappartient ni à lEtat républicain ni au gouvernement. Faite de conflits, dinterprétations contradictoires [je souligne], doublis et dimpensés, elle est tout entière à la disposition de tous et de chacun, Français ou étranger » (Ibid., p. 29). Ces textes sont à rapprocher des propos tenus la veille par Robert Badinter sur la non-constitutionnalité des lois mémorielles.

Quand je les lis ou que je les entends, je vais à la fenêtre de ma cellule et j’appelle : « Hou-hou ! Je suis là ! Cest le moment dagir ! » M’entendront-ils ? La réponse à cette question permettra, comme l’ a si bien dit P.E. Blanrue, de trier entre les vrais et les faux libertaires.

Vincent Reynouard

Vincent Reynouard emprisonné répond au « JDD »

Voici un extrait de lettre de Vincent Reynouard, toujours emprisonné pour avoir diffusé une brochure révisionniste. La lettre est datée du 11 octobre 2010 (elle est un peu longue mais nos correspondants comprendront la nécessité de la diffuser) :

 

(…) Le JDD m’a consacré un article dans sa livraison du 8 octobre. (…) L’article en lui-même ne renferme qu’une petite erreur factuelle (ce n’est pas Me Delcroix qui m’a fait rencontrer le professeur Faurisson). Le journaliste a donc bien fait son travail, évitant de reprendre sans vérification toutes les calomnies qui circulent notamment sur le Net. Cependant, l’absence d’erreurs factuelles implique-t-elle nécessairement la véracité du message diffusé ? Non. Et c’est ce que je vais démontrer.

 

L’objectif de M. Nazaret était de mettre mon action révisionniste sur le compte d’une sorte de folie narcissique. Pensez-vous! Même sa mère ne comprend pas comment son fils a pu devenir ce qu’il est aujourd’hui. Quant à son épouse, elle ne lit pas ses écrits. Sans surprise, ce dingue n’a aucune valeur intellectuelle: le dernier avocat qui a plaidé contre lui le qualifie de « petite main ». En désespoir de cause, ce pauvre type voulait aller en prison afin d’obtenir une « once » de cette célébrité qu’il recherche vainement depuis 20 ans. Bref, il s’agit d’un cas pathologique qui n’a que ce qu’il souhaitait.

Tel est le message de M. Nazaret, message si souvent entendu en Russie soviétique où un dissident ne pouvait qu’être un fou, son degré de folie étant proportionnel à sa détermination. Finalement, ma place ne devrait pas être dans une prison mais dans un asile psychiatrique. Cependant une question surgit: Si je suis la nullité présentée, pourquoi ces procès depuis 20 ans, pourquoi cette traque continuelle, pourquoi cette lourde condamnation, pourquoi ce mandat d’arrêt européen, pourquoi cette arrestation (en Belgique), cette extradition et cette mise en prison ? Si, vraiment, mon message est totalement inepte, pourquoi ne me laisse-t-on pas l’exprimer librement afin de le réfuter et de dire : « Voici les bêtises sans fond que profère ce néo-nazi négationniste. Jugez-vous-mêmes, Mesdames, Messieurs… » On me dira sans doute que mon message peut influencer des faibles d’esprit comme moi ; je répondrai que, s’ils existent, ces gens n’ont pas besoin de mes travaux… De plus, faut-il interdire les voitures au motif que certains en font une utilisation criminelle ? Faut-il interdire les séries policières au motif qu’elles peuvent « donner des idées » à des criminels en puissance ? Faut-il interdire les discours antireligieux au motif qu’ils pourront pousser des individus à vandaliser les lieux de culte ? Toute trouvaille intellectuelle et/ou matérielle peut être reprise et utilisée à mauvais escient. C’est alors à la société d’agir et de réprimer en aval. Mais interdire en amont est contraire à tous les principes de justice.

On me répondra que le révisionnisme est intrinsèquement criminogène. Si cela était vrai, l’affaire Faurisson, l’affaire Garaudy, l’affaire de la Thèse de Nantes et les déclarations du président iranien auraient dû susciter des vagues de meurtres. Il n’en a rien été et je souligne que dans des pays où le révisionnisme peut encore s’exprimer librement (Italie, Angleterre, USA, Russie, etc.), il ne crée aucun trouble de l’ordre public. L’antisémitisme qu’on observe dans nos sociétés est avant tout dû à la politique étrangère d’Israël.

 

De façon évidente, les raisons données pour justifier la persécution de révisionnistes sont sans fondement. La vérité est ailleurs… Ce n’est certes pas avec M. Nazaret que les lecteurs pourront la trouver. Bien que son article ne renferme pas d’erreur factuelle grave, le journaliste n’a pas accompli un travail honnête. Un seul fait le démontre: il a rédigé son texte en interrogeant tout le monde sauf… le principal intéressé ! Or, il sait que, du fond de ma cellule, je réponds à ceux qui m’interrogent (il évoque mes entretiens accordés à Rivarol ainsi qu’à des internautes). Malgré cela, M. Nazaret n’a pas essayé de me contacter, que ce soit directement ou par l’intermédiaire de mon avocat. S’il l’avait fait, je lui aurais tout d’abord demandé d’avoir l’honnêteté de rappeler mon cursus scolaire et mes diplômes obtenus. Car je pense qu’un ingénieur chimiste est fondé à s’intéresser et à conclure lorsqu’il est question de gazages homicides. Je lui aurais ensuite expliqué que si ma mère ignore pourquoi je suis devenu le militant qu’on connaît aujourd’hui, c’est parce qu’elle a été D’EMBLEE hostile au révisionnisme et qu’elle n’a JAMAIS VOULU ME LIRE. Le jour où je lui ai fait ce reproche, lui disant : « Mais toi, tu ne me lis pas ! », elle m’a fait cette réponse savoureuse : « Ben oui, je ne suis pas d’accord [avec toi]. » Ma mère ne me comprend pas tout simplement parce qu’elle n’a jamais voulu me comprendre. Son jugement n’a en conséquence aucune valeur… Je m’en console en me disant que nul n’est prophète dans son pays.

 

J’en viens à l’image que donne de moi l’avocat de la LICRA, Me Raphaël Nisand : une « petite main », dit-il. Je pourrais dire cela de n’importe quel joueur de tennis qui serait obligé de jouer contre moi pieds et poings liés. Mais ma victoire sur un score de 6/0-6/0 n’aurait alors aucune valeur. De la même façon, Me Nisand m’a rencontré dans une salle d’audience où, du fait des lois en vigueur et d’un Président totalement partial, je n’ai jamais pu m’exprimer. Dès que je voulais justifier mon action en soulignant le bien-fondé des thèses révisionnistes, celui-ci m’interrompait en prétextant que « ce n’était pas le sujet ». Le moment le plus surréaliste est survenu après que Me Nisand m’eut demandé si je savais « qu’il y avait une chambre à gaz au camp du Struthof ». Lorsque j’ai voulu répondre, le procureur s’est levé en disant que le tribunal ne devait pas devenir une tribune pour l’inculpé. Loin de m’autoriser à me défendre, le Président a soutenu le procureur en lançant : « Il est vrai que la réponse pourrait être dangereuse » (ces mots sont encore dans ma mémoire). Bref, j’étais invité à me taire. J’étais tellement écœuré qu’à un moment j’ai invité Me Delcroix – qui assurait ma défense – à quitter la salle d’audience avec moi. Il m’a répondu de n’en rien faire, par « respect pour [lui] et pour le Tribunal ». Aujourd’hui, je regrette de ne pas l’avoir tout de même fait. A l’époque j’ai publié un compte rendu de cette audience, compte rendu dans lequel j’ai répondu point par point à l’argumentation historique affligeante développée par Me Nisand dans sa plaidoirie. S’il y avait eu débat loyal, je l’aurais vaincu sans peine. Mais il n’y en a pas eu. Durant toute l’audience, on m’a bâillonné. En conséquence, le jugement porté par l’avocat de la LICRA sur ma personne est totalement dénué de fondement. Me Nisand a un toupet éhonté. Si M. Nazaret m’avait interrogé, je lui aurais expliqué tout cela.

 

J’en termine avec la prison. Si j’avais voulu y aller, j’y serais déjà allé en 1997, lorsque j’ai été condamné à 6 mois ferme pour la diffusion du Rapport Rudolf, puis en 2006 lorsque, dans l’affaire d’Oradour, des magistrats m’ont infligé un an ferme. A chaque fois, cependant, je me suis battu pour ne pas me retrouver derrière les barreaux. Et j’ai gagné. En 2008, c’est la semi-clandestinité dans laquelle je me trouvais qui m’a empêché de continuer la lutte. En vérité, je n’ai jamais voulu aller en prison. Mais j’ai toujours accepté cette éventualité en me disant que si, un jour, cela m’arrivait, il faudrait s’en servir pour la cause. Et je dis bien : « pour la cause ». Dans cette affaire, ma personne importe peu. Si j’apprécie que mon nom soit connu (dans un microcosme), c’est dans la mesure où il est associé au révisionnisme historique et aux autres causes que je défends. Pour le reste, l’anonymat me convient… Ces quelques explications permettront de comprendre combien M. Nazaret n’a pas fait un travail objectif. C’est un « journaliste du dimanche »; sa place au « JDD » lui convient donc à merveille.

 

 

 

 

Un poème du Joyeux Rebelle en soutien à Vincent Reynouard

Amère Liberté

Liberté! Tant de fois a résonné ton nom
Par la bouche sincère ou la langue fourchue!
D’aucuns t’ont acclamée, vainqueurs par le canon,
D’autres t’ont suppliée en combattants déchus…

Comment donc Liberté avoir confiance en toi?
Es-tu l’amie des uns et le bourreau des autres?
Dois-je te maudire ou t’accueillir sous mon toit?
Je ne crois pas devoir me faire ton apôtre.

Si c’est sous ton drapeau qu’ont vaincu les Lumières,
Assassinant un roi, ensanglantant la France,
Souffre que je préfère brûler ta bannière
Plutôt qu’être complice de tant de souffrances.

Aujourd’hui un héros croupit dans sa prison
Pour avoir osé croire en ton nom chaleureux;
Liberté d’opinion, tu n’es rien qu’un poison
Dont l’Histoire est victime en ces temps malheureux!

En ton nom Liberté, on salit nos couleurs,
Et l’Ajustice attend ceux qui par trop s’émeuvent!
Quelle est donc ta vertu, où donc est ton honneur
Si seuls les patriotes subissent tes épreuves?

Si tu sers les puissants, si les puissants te servent,
Si « libre » et « mensonger » se côtoient sans un heurt,
Je suis bien trop loyal, bien trop faible est ma verve
Pour crier « Liberté, je suis ton serviteur! »

Ce poème est dédié à Vincent Reynouard, en témoignage de soutien et de profonde estime.

Le site du Joyeux Rebelle : http://joyeuxrebelle.canalblog.com/ .

Nouvelles de Vincent Reynouard

Relevé dans un courrier de Vincent Reynouard – en prison pour délit d’opinion depuis le 9 juillet ! – daté du 6 octobre:

 

(…)

J’ai appris hier (5 octobre) que le 29 septembre, suite à une commission rogatoire lancée par la France, la police belge a interrogé la personne chez laquelle Sans Concession [mensuel dans lequel paraissaient les études historiques de Vincent] était imprimé. On lui a notamment demandé si c’était moi qui effectuais le travail. Pour l’instant, je n’en sais pas plus. Mais tout porte à croire qu’une nouvelle affaire va m’être mise sur le dos, peut-être dans l’espoir de prolonger mon séjour en prison ou de m’y renvoyer après ma sortie.

Tout cela ne m’inquiète nullement. C’est la guerre et chacun utilise les armes dont il dispose: du côté révisionniste, l’invocation d’arguments rationnels ; en face, le recours aux juges et aux lois taillées sur mesure pour tenter de faire taire les questionneurs. Mesdames, Messieurs, concluez vous-mêmes…

Nos adversaires peuvent s’acharner sur moi et, par voie de conséquence, sur ma famille. Leurs infamies se retourneront tôt ou tard contre eux. Leur mensonge est déjà mort. Frapper ceux qui révèlent que l’encéphalogramme est plat ne sert à rien. Certes, cela retardera l’annonce de la nouvelle, mais le cadavre va se décomposer et viendra le jour où l’odeur insupportable indisposera toutes les narines.

Voilà pourquoi, du fond de ma cellule, je reste serein. Et je continuerai à le dire: « L’encéphalogramme est plat ». Tout simplement parce qu’il est VRAIMENT plat. Ce que je pense et crois par ailleurs n’y change rien. Il est plat, point final.

(…)

Libérez l’histoire – Libérez Vincent Reynouard !

Patriote Productions propose des autocollants  pour la libération de Vincent Reynouard.

 

https://i0.wp.com/img139.imageshack.us/img139/1842/liberezreynouard.jpg

 

Lot de 100 autocollants de soutien à l’historien persécuté et emprisonné Vincent Reynouard (père de 8 enfants), ainsi que de protestation contre les lois liberticides ! Chaque lot coûte 6 € ; sur chaque paquet vendu un euro ira à la famille de Vincent Reynouard.

Pour les commander, rendez-vous sur le site de Patriote Productions.

Message de la femme de Vincent Reynouard

Les correspondants qui possèdent l’adresse personnelle de Marina, femme de Vincent Reynouard emprisonné depuis le 9 juillet, et qui très généreusement lui envoient de l’argent à l’intérieur de leur enveloppe sont priés de ne plus le faire car Marina s’est aperçue qu’un certain nombre de courrier censés contenir des billets arrivent vides…

Elle nous prie de signaler que tout argent, en liquide ou en chèque (ce dernier libellé à l’ordre de « V R » uniquement), doit être envoyé à l’adresse parfaitement fiable de:

 

M. Urbain Cairat
Case postale 1528
CH-1820 Montreux
(Suisse)

 

Merci pour elle  !

Une honte de plus pour la voyoucratie sarkozyste: la détention pour délit d’opinion de Vincent Reynouard

Une honte de plus pour la voyoucratie sarkozyste: la détention pour délit d’opinion de Vincent Reynouard. Le soutenir indépendamment de ses opinions est une obligation fondamentale pour tout résistant au « système ».

Le fond de l’affaire Reynouard

Lorsque qu’un homme est incarcéré, en Europe occidentale, pour quelque chose qu’il a écrit, la moindre des choses — si tant est qu’on s’intéresse à la question de savoir que les écrits peuvent, en 2010, conduire réellement à la prison — est de s’informer aussi directement que possible sur la substances de cet écrit. Qu’est-ce qui est interdit, au juste ?

La petite brochure illustrée pour laquelle Vincent Reynouard est en prison se trouve en Pdf au lien ci-dessous. Donc, pour connaître le fond de cette affaire insolite il est indispensable d’en prendre connaissance.

En un mot, elle dénonce non seulement les « chambres à gaz » mais aussi « l’Holocauste » dans son ensemble. Elle est succincte, sérieuse, convaincante.

Lisez-la et vous comprendrez pourquoi le pouvoir en place considère son auteur suffisamment dangereux (pour le système lui-même, pas pour des gens comme vous et moi) pour violer brutalement les prétendus saints principes de Liberté etc. et le maintenir en prison durant un an, peut-être même plus.

C’est précisément cela que Reynouard, qui paye cher pour le dire, tient le plus à faire comprendre.
http://balder.org/judea/pdf/Vincent-Reynouard-Holocauste-Ce-Que-Lon-Vous-Cache.pdf

NOAM CHOMSKY soutient la pétition pour l’abrogation de la loi Gayssot et la libération de Vincent Reynouard !

La pétition lancée le 6 août 2010 sur internet (http://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com/) à l’initiative de l’historien Paul-Éric Blanrue et réclamant l’abrogation de la loi Gayssot et la libération du révisionniste Vincent Reynouard, vient de recevoir début septembre un soutien de poids en la personne du linguiste et philosophe américain Noam Chomsky.

« J’apprends que Vincent Reynouard a été condamné et mis en prison au nom de la loi Gayssot et qu’une pétition circule pour protester contre ces mesures », écrit, dans une déclaration signée le 5 septembre 2010, l’infatigable défenseur de la liberté d’expression, venu en France au printemps dernier pour un colloque au Collège de France et diverses autres manifestations.
« Je ne connais rien à propos de M. Reynouard, mais je considère la loi Gayssot comme complètement illégitime et en contradiction avec les principes d’une société libre, tels qu’ils ont été compris depuis les Lumières », ajoute-t-il.
Noam Chomsky précise que « cette loi a pour effet d’accorder à l’État le droit de déterminer la vérité historique et de punir ceux qui s’écartent de ses décrets, ce qui est un principe qui nous rappelle les jours les plus sombres du stalinisme et du nazisme. »
M. Chomsky termine sa déclaration en apportant son appui à l’initiative prise par l’historien français : « Par conséquent, je souhaite exprimer mon soutien à la pétition contre l’application de cette loi dans le cas de Monsieur Reynouard (ou dans tout autre cas) ».
Votée le 13 juillet 1990, la loi Gayssot interdit le fait de « contester (…) l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international [dit de Nuremberg] annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945. »
En 2007, le révisionniste Vincent Reynouard, père de huit enfants, a été condamné par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin) à un an de prison ferme pour une brochure de 16 pages intitulée « Holocauste? Ce que l’on vous cache… », peine confirmée l’année suivante par la cour d’appel de Colmar, qui lui a infligé également une amende et des dommages-intérêts pour un total de 60.000 euros. M. Reynouard est actuellement enfermé à la maison d’arrêt de Valenciennes (Nord).

Les premiers signataires de la pétition, qui – rappelons-le – ne soutiennent pas les idées de Vincent Reynouard mais défendent son droit à les exprimer, sont :
Paul-Éric Blanrue, historien (France/Italie) ; Jean Bricmont, Professeur de physique à l’université catholique de Louvain, essayiste (Bruxelles, Belgique) ; Dieudonné M’Bala M’Bala, humoriste (Paris) ; John Bastardi Daumont, avocat (Nice) ; Chris Laffaille, écrivain, journaliste, ancien rédacteur en chef adjoint de Paris Match (Paris) ; Albert Salon, docteur d’État ès lettres, ancien Ambassadeur ; Tristan-Edern Vaquette, artiste (Paris) ; Jean-Guy Allard, journaliste, écrivain (La Havane, Cuba) ; Patrick Berger, agrégé de physique, université Paris-Est-Créteil, Président du Cercle Zététique (Paris) ; Marco Pietteur, éditeur (Belgique) ; Bruno Roy-Henry, historien, auteur de Napoléon : l’Enigme de l’Exhumé de Sainte-Hélène (Paris) ; Gérard Lecha, sociologue et écrivain, chroniqueur au journal Le Libertaire sous le sobriquet de « Père Chat » (Paris) ; Jean-Claude Manifacier, Professeur, université des Sciences de Montpellier (France) ; Alain Marliac, Directeur de recherches honoraire de l’IRD, Docteur en préhistoire ; Max Cabantous, maître de conférences honoraire à l’université de Montpellier III ; Michel Bizouard, professeur honoraire Université de Bourgogne (Jambles) ; Laurent James, écrivain (Marseille) ; Rashid Shahin, écrivain et journaliste (Bethlehem) ; Hiyam Haddad, University Lecturer (London) ; Géraldine Hilaire, comédienne (Chilly-Mazarin) ; Daniel McGowan, Professor Emeritus, Hobart and William Smith Colleges ; Syed A R Zaidi, retired professor of philosophy, University of Delhi (Delhi, India) ; Dr. Hamdy Abdo Elhinnawy, Economist (Egypte) ; George Salzman, Prof emeritus of (theoretical) physics, University of Massachusetts, Boston Campus (USA) ; Caroline Henaff, journaliste (Paris) ; Diana Johnstone, journaliste américaine (Paris) ; Johannès Robyn, président de l’Union des athées (Bruxelles, Belgique) ; Marc Laudelout, directeur du Bulletin célinien (Belgique) ; Jean-Yves Le Gallou, ancien député européen, directeur de la Fondation Polémia (Paris) ; Franck Abed, écrivain, essayiste (Val d’Oise) ; Patrice Authier, pianiste de jazz (Paris) ; Johan Livernette, journaliste, écrivain (Toulon) ; Koffi Cadjehoun, écrivain (Nancy), …
La liste complète des signataires, comprenant à ce jour plus de mille noms, sera mise en ligne intégralement d’ici la fin de l’année 2010 sur le site http://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com/.

Les signatures se poursuivent jusqu’à cette date.

http://abrogeonslaloigayssot.blogspot.com/

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Vincent Reynouard, a été extradé de Belgique le jeudi 19 août.Il a été remis au Tribunal de grande instance de Valenciennes.
Adresse de sa « villégiature », sans doute jusqu’au 1er trimestre 2011:
Vincent Reynouard
Centre pénitencier de Valenciennes
N° d’écrou: 33034 [à ne pas omettre!]
75 rue Lomprez
B.P.80 455
59322 VALENCIENNES Cedex